1 Juillet 2022
Bonjour à Vous !
Nous sentons que quelque chose d’important se passe, que nous sommes emmené.es et qu’il est inutile de résister. C’est là, à l’intérieur, ça veut émerger. Le changement est en route et c’est bien, parce que c’est ce que nous voulons. Pourtant, nous n’avons qu’une envie, c’est de dire : « Stop, ça suffit, je fatigue ! ». Eh oui, il est vrai que ça dure depuis un moment maintenant et que, malgré les lâchers prise qui se répètent, tout reste flou. En plus, un jour, tout va bien, nous tenons la barre fermement. Et le lendemain, c’est la déroute absolue… Mais que se passe-t-il donc ?
Depuis le début de l’année, je ressens être vraiment sollicitée à retrouver un alignement avec l’amour. Plus encore : à embrasser l’Amour Divin pour retrouver mon identité profonde. A lever tous les voiles et me savoir à nouveau « Être Divin incarné ».
J’ai fait une drôle d’expérience, il y a une vingtaine d’années. Je faisais un soin à une amie et tout à coup, un être de Lumière s’est comme « inséré » dans mon corps. Je le ressentais en moi, il avait chaussé mes mains comme des gants. Il dépassait de partout parce qu’il me semblait faire trois mètres de hauteur. Et en même temps, j’ai ressenti un amour et une joie indescriptibles. Je n’ai pas compris que c’était moi que j’entrevoyais, à ce moment-là. J’ai passé la semaine qui a suivi à flotter dans l’air, ressentant toujours cet amour et cette joie. A cette époque, je n’étais pas suffisamment ancrée, ce qui fait que pendant toute cette semaine-là, j’ai été complètement « à l’ouest » ! Et puis, je suis revenue à moi, à mon petit moi, progressivement. Pour autant, je n’ai jamais oublié cette expérience qui a toujours été comme un phare dans la tempête, un phare qui me permettrait un jour de retrouver cette connexion si intense, pour que l’être de Lumière que je suis et l’humaine ne soient à nouveau plus qu’une seule et même entité.
Je sais, je ressens profondément, que cette année 2022 est vraiment propice à cela, pour nous tous : embrasser à nouveau cet amour que nous sommes. L’année 2021, avec tous ses remous, était une année de préparation. L’année 2022, c’est l’année où nous devons choisir. Avec le solstice, nous sommes arrivés au point culminant de l’année. Cela aussi, je le ressens très profondément. Quels choix allons-nous faire pour que le monde dans lequel nous avons envie de vivre devienne notre réalité.
Ne pas étiqueter ce qui se passe
Nous avons quitté un espace de paix et d’amour inconditionnel, l’espace de l’unité, pour venir sur ce plan terrestre, plan de la dualité. Nous sommes venus faire l’expérience de cette dualité : proche-loin, chaud-froid, joie-tristesse. Non pas pour la qualifier en permanence mais pour l’appréhender sans jugement, dans l’amour.
Nous pensons souvent que tout est toujours une question « d’appréciation des choses », mais c’est une erreur. Parce que dans le sens commun où nous l’entendons, quand nous apprécions, en réalité, nous évaluons, jaugeons, qualifions, chaque chose que nous vivons, chaque personne que nous rencontrons, en fonction de ce que cela nous fait ressentir. Si je me sens bien, c’est ok. Si je ne me sens pas bien, alors ça ne l’est pas. Et quand ça ne l’est pas, j’essaie de me débarrasser, de mettre à bonne distance, ce qui me fait me sentir « pas bien » ou de le fuir.
Il est évident que nous aimons mieux vivre ce qui est agréable plutôt que ce qui ne l’est pas. Mais dans la société dans laquelle nous vivons, il est surtout question de sensations superficielles, de ce qui satisfait nos sens. Et non de sensations profondes qui nous rapprochent de plus en plus de notre nature essentielle. La matrice dans laquelle nous vivons a tout distordu. Elle a fait de tant d’entre nous des êtres qui restent à la surface des choses. Pourtant, à la base, que c’est vers les retrouvailles avec notre nature essentielle que nous tendons tous, à chaque instant.
Nous sommes revenus avec un idéal en tête et dans le cœur. La famille dans laquelle nous nous sommes incarnés a été choisie pour nous aider à le créer. Qu’elle nous ait enseigné les valeurs qui le permettaient ou qu’elle ait voulu nous inculquer des valeurs contraires, elle nous a donné une ligne directrice. Si elle nous a donné beaucoup d’amour et de belles valeurs de partage et d’entraide, la ligne était claire, facile à suivre. S’il y a eu moins d’amour et des valeurs plus centrées sur la peur, la ligne était beaucoup moins claire, plus de l’ordre d’un « à contrario ». Elle était le bon creuset pour que nous puissions voir tout ce qui représentait un frein au jaillissement de notre Lumière. Mais notre idéal « intérieur » a toujours été là pour nous guider.
Nous devons apprendre à aimer même ce qui ne nous convient pas, dans ce que nous vivons. Aimer ceux que nous rencontrons même si eux aiment peu. Les aimer non pas pour ce qu’ils vont nous apporter, pour le confort de leur présence, l’amour qu’ils seront en mesure de nous donner, pour les besoins auxquels nous espérons qu’ils répondront. Les aimer juste parce qu’ils sont apparus dans notre vie, parce que nous avons créé cette expérience, cette rencontre. Les aimer parce que l’amour que nous sommes et qui s’est peut-être un peu oublié, a besoin de se rappeler.
C’est la raison pour laquelle, plus nous rejetons ce que nous n’aimons pas, plus cela « s’accroche » à nous. Plus nous y résistons, plus nous le vivons. Parce qu’il est nécessaire que nous nous rappelions. Accueillir « ce qui est » est ce nous permet d’aller vers plus de détachement. D’aimer, de vivre, dans moins de souffrance.
Le temps est venu de ne plus s’accrocher à rien de connu.
Nous sommes dans un moment qui représente un point de bascule. Nous avons tous expérimenté ces miracles qui se produisent de manière totalement inopinée, au moment où nous avons su lâcher toute forme de contrôle. Le point de bascule, c’est de savoir totalement s’en remettre au Divin, sans crispation, sans lutte. Que cela devienne une habitude, notre nouvelle façon de fonctionner, à chaque instant.
Je sais que je suis allée en Polynésie pour retrouver certaines énergies, celle de la Lémurie, des énergies qui sont douces et puissantes toutes à la fois. J’avais besoin de me retrouver, au sein de cette douceur. Mais quand on est là-bas, on est à distance du chaos du monde. Les sons de ce chaos nous arrivent très, très atténués. Et puis j’ai senti que je devais revenir en France. Aujourd’hui, je sais qu’il était temps que je sorte de cette bulle pour apprendre à être en Présence, dans ce qu’il y a de plus « râpeux », de plus assourdissant, au sein de la matrice. Je devais apprendre à sécuriser mon espace intérieur.
Au début de l’année, je me suis retrouvée soudainement sourde d’une oreille et un diagnostic d’AVC a été posé. Cela m’a permis de remettre les pendules à l’heure. Notamment, de savoir que je voulais vraiment continuer à expérimenter la vie sur Terre, même si elle m’apparait encore trop souvent comme rude. J’ai eu le sentiment d’être poussée à sortir véritablement d’une « nuit noire de l’âme » qui aurait duré plus ou moins toute ma vie. J’ai vécu, comme tout le monde, des périodes de joie, de bonheur, ou je me suis réjouie d’être en vie, où j’ai profité de la vie. Mais en même temps, il y a toujours eu des « entre-deux », ou je revenais à une forme de tristesse profonde, de nostalgie. Dans ces moments-là, l’énergie a tendance à s’étioler, ma vie se rétrécit comme peau de chagrin (c’est le cas de le dire). J’étouffe dans ce que je vis. Et à chaque fois, revient l’envie de repartir de l’autre côté. Pour retrouver cet amour inconditionnel, pour retrouver l’infinitude de la vie, une expansion sans fin où je sais (pour en avoir vécu l’expérience enfant) que la solitude n’y existe pas parce que l’on se sent relié au Tout, appartenir au Tout.
Aujourd’hui, je sais que mon âme me demande de faire un choix clair. Le choix de vivre l’amour que je suis, tout en restant dans ce corps. Car il n’est plus nécessaire de passer par la mort du corps physique. Au contraire, il est nécessaire de l’embrasser lui aussi parce qu’il est le parfait véhicule pour vivre l’amour divin en lui. Il peut être, si on le veut bien, un espace sécure pour vivre cette expérience.
Nous sommes confrontés à des quantités énormes d’énergies (d’informations) qui nous arrivent de partout. A chaque nouveau « passage », Pâques, Ascension, pleines lunes, Wesak, les énergies nous confrontent à ce renouveau que nous attendons de nous-mêmes. Cela entraîne la résurgence de beaucoup de mémoires pour certains, et cela peut se traduire par de graves maladies. Notre feu intérieur demande à se réveiller, mais cela n’est pas entendu. Cette grande quantité d’énergie intérieure qui ne réussit pas à sortir, à se répandre, cet amour qui ne réussit pas à se vivre et à se partager, finit par imploser. Nos peurs ne réussissent plus à enfermer l’amour…
6, le chiffre de l’amour… alors ouverture, ouverture… du cœur …
Cette année, c’est vraiment ce sur quoi nous sommes infiniment sollicités. Cette ouverture du cœur nous permettant de savoir enfin vivre l’amour inconditionnel sur Terre, le rayonner, le partager. Nous sommes revenus avec un idéal en tête et dans le cœur, un idéal qui nous guide.
Mais cela suppose d’entrer sur un chemin que nous ne connaissons pas. Et souvent, cela se fait un peu aux forceps.
Récemment, je me suis réveillée un matin, complètement plombée, lourde, triste, avec la sensation que rien ne va changer et que c’est la cata. Alors que la veille, je me sentais tout à fait bien. Des journées comme ça, j’en ai régulièrement, en ce moment. C’est difficile mais je fais comme d’habitude, j’accueille, je traverse et je renforce, je réédite, mon choix de vivre l’amour sur Terre.
Et, là où j’ai été épatée, c’est que je me suis surprise, à un moment de la journée, à me dire : « Qu’est-ce que ça a l’air réel ! ». La Présence était là qui observait. Détachée. Ça n’a l’air de rien, mais c’est un gros événement ! L’accueil de ce qui est, le « vivre en Présence », gagnent du terrain pendant que l’attachement au personnage en perd. C’est une nouvelle conscience, une conscience de paix, qui émerge des profondeurs de mon être.
Nous sommes soutenus !
Par les Êtres de Lumière qui nous entourent. Par notre âme. Tous nous indiquent la voie à suivre, dans ce moment si particulier que nous vivons. Et parfois, c’est de ne rien faire dont nous avons besoin. Juste de nous écouter, avec la plus grande bienveillance.
Dans un soin que j’ai fait récemment, il était dit : « Ce qui vous est demandé aujourd’hui, c’est vraiment de vous abandonner totalement à vous-même,à cet espace de Conscience, de Présence, qui va vous permettre d'être, notamment d'être à votre écoute. D'être dans une forme de douceur infiniment créatrice. C’est alors, et uniquement alors, que viendra l’inspiration de faire une chose ou une autre. Faire quand l’inspiration est là, dans un élan naturel. L’élan du Divin qui cherche à s’expanser à travers vous. Qui cherche à déborder de vous. » et « Si vous avez besoin d’aller vous allonger dans la nature, pour juste regarder le ciel, entendre le bourdonnement des insectes, sentir la brise qui caresse votre visage, il n’y a là nulle perte de temps mais une écoute de Soi dans ce que vous êtes de plus grand, de plus grandiose. »
Cette année invite à sortir du chaos pour entrer dans la Présence, à chaque instant. Et à garder l’esprit aussi serein que possible quand se vivent des mises à jour.
2022, c’est le retour à l’amour, la plongée, l’immersion dans l’amour. L’abandon total à cette énergie. C’est le retour de la Lumière en soi. Les retrouvailles avec notre puissance, dans l’infinie douceur de l’amour.
Des temps de réinitialisation sont nécessaires. Ça bataille encore en nous mais une métamorphose a lieu, il ne faut pas en douter.
C’est pour cela qu’à l’extérieur, nous ne pouvons que voir le chaos, la guerre, dans une espèce d’effondrement qui a bien lieu mais où tout résiste encore. Comme une maison qui se lézarde de partout mais qui tient encore miraculeusement debout, jusqu’à ce qu’elle s’effondre sur elle-même et qu’il ne reste qu’un amas de pierre et de tôles.
La métamorphose n’est peut-être encore qu’intérieure. Peut-être que, comme moi, sur certains plans de votre vie, vous trépignez d’impatience que cela se fasse voir à l’extérieur. Mais je ressens profondément que nous sommes à un véritable tournant, qu’il faut juste favoriser la sérénité, la paix, l’amour, à chaque instant.
On nous envoie les codes et les énergies nécessaires pour que cet abandon total, ce déploiement total, nous soit de plus en plus facilité.
Et, comme je le dis toujours, respirons, allons faire un petit tour en nature, respirons encore, méditons, faisons ho’oponopono (les petites phrases magiques) ou tout autre chose qui nous convienne.
Maintenons haut, bien hauts, nos cœurs vaillants !
Michèle Que la Lumière soit, Au Coeur de Soi