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Michèle - Au Coeur de Soi

Ancrer l’amour dans notre vie

Bonjour à Vous,

(En version audio, c'est ici)

Si j’en crois tout ce que la Vie m’a fait vivre depuis le début de l’année 2021, ma conscience supérieure m’a vraiment invitée à cesser de me penser dans la séparation. Séparation d’avec l’Amour, la Source, mon âme, ma vraie nature, etc. Pour un retour à l’Unité.

Comme je vous le disais dans un article précédent, c’est au travers de mon rôle de maman et du départ de mon fils vers la Polynésie que cela s’est vécu. Une fois mon fils parti, le travail ne s’est pas arrêté.

J’avais pu apercevoir, dans mes méditations, avant qu’il ne s’en aille, des petites fenêtres qui s'étaient ouvertes sur des potentiels qui représentaient tout un espace d’exploration, pour le moment où je ne serai plus la maman du quotidien. Un espace que je n’ai pas encore réussi à explorer finalement … Je me suis absorbée dans diverses choses « non essentielles », avec le sentiment de ne pas être alignée, de ne pas savoir faire, de me détourner moi-même de ce qui serait susceptible de me nourrir véritablement. Je me suis, bien évidemment, très rapidement autoflagellée. A me demander ce que j’étais en train de fabriquer ...

Si le questionnement a tout lieu d’être, parce que c’est comme cela que l’on avance, le jugement et l’autoflagellation, eux, n’apportent rien de bien constructif. On s’affaisse sous le poids de la culpabilité, on devient de moins en moins créatif, de moins en moins inspiré. Le doute s’installe. La petite voix se tait. Il y a trop de brouhaha intérieur tout à coup. Elle sait qu’elle n’a aucune chance d’être entendue.


Quand on est dans un brouhaha intérieur et qu'on s'en énerve, l'urgence, c’est de revenir à la bienveillance avec soi-même.


Accueillir dignement cette grande vastitude à laquelle je me suis trouvée confrontée ne voulait pas dire que je devais être au top à tous points de vue, de manière totalement immédiate. D’ailleurs, la Vie m’a mise en vacances. Pas trop de séances au cours de ce mois de septembre. Mais je n’ai pas accueilli cela comme une bonne nouvelle. Je me suis sentie mise face à moi-même une fois de plus, avec tout un tas de questions en tête : à quoi je sers, à quoi rime ma vie …

J’ai ressenti en ce mois de septembre qu’il y avait encore du lest à lâcher. J’ai bien compris que si, en plus de ne plus être une maman, je n’étais plus une thérapeute … alors là ! … catastrophe intersidérale ! C’était comme si je n’aurai plus jamais d’appel ou de mail me demandant un rendez-vous de ma vie. Et j’avais beau me dire que c’était pour le moins excessif comme réaction, rien n’y faisait. J’ai eu tout le mal du monde à me décoller de cette fausse vérité !

Si le rôle nous donne le sentiment d’être utile ou important, de compter, d’avoir notre place, il faut faire un arrêt sur image. Ce n’est plus la Conscience qui est aux commandes, c’est le personnage. Et il est important de toujours savoir qui conduit notre vie. Rester dans les peurs du personnage va très vite nous enfermer dans tout un tas de contraintes. La Conscience que nous sommes va bien au-delà de tous les cadres. Elle est aussi vaste que l’énergie qui l’a créée. Elle peut littéralement transformer notre vie pour peu qu’on veuille bien qu’elle soit aux commandes.

Dimanche, lors du cercle de parole que j’avais organisé, un participant disait : « On nous dit constamment que nous devons gagner notre vie mais je l’ai gagnée, moi, ma vie puisque je suis né ! » Ce qu’il voulait dire, c’est qu’il se sentait avoir gagné le droit de vivre et d’avoir sa place dans ce monde du simple fait qu’il avait choisi d’y revenir. Et c’est tellement vrai. Chacun de nous devrait être intiment persuadé de cela !


Quand nous choisissons de revenir en incarnation, il n'y a aucune raison de chercher quelle est notre place ou de douter d'en avoir une une.

Parce que nous avions la meilleure des raisons de revenir. Nous voulions expérimenter à nouveau l’amour que nous sommes dans la matière, le rayonner de plus en plus pleinement. Pourquoi faudrait-il jouer des coudes pour pouvoir se trouver une petite place dans ce monde ? C'est le personnage qui doute d'avoir une place toute consacrée. C'est pour cela qu'il s'agit de remettre la Conscience aux commandes. Pour revenir à la facilité et à la magie. La magie de la co-création avec cette dimension qui n’est restreinte par aucun cadre, aucune croyance limitante. Parce qu'elle ne doute pas, elle.

Si nous rayonnons, si nous sommes dans la confiance en la Vie, si nous avons la Foi en cette flamme divine qui est en nous, si c’est donc la Conscience qui est aux commandes, peu importe où nous nous trouvons, la vie amènera à nous ce qui nous permettra de rayonner encore plus, d’être encore plus confiant, abondant, vivant. Il s’agit moins de faire que d’être. Être ce Dieu rayonnant qui est à sa place en tout lieu, en tout temps.

On peut être assis.e dans sa cuisine à boire un thé et jouir pleinement de la vie que l’on sent couler dans ses veines, ressentir ce grand soleil qui rayonne dans son cœur. Et ce faisant, participer à la paix dans le monde. Cela ne se voit pas et pourtant, on fait œuvre divine, dans sa cuisine … tout en sirotant un petit thé.

J’ai cessé de faire comme si je n’avais pas choisi de revenir ici à cette époque-ci il y a un bon moment déjà. Je me suis mise à accueillir les défis que je rencontrais, les considérant comme des invitations de la Vie à vivre des initiations. Ces initiations sont là parce que nous avons besoin d’ouvrir notre cœur. Vraiment besoin ! Un besoin urgent, un besoin vital.


Un cœur qui ne s’ouvre pas pour laisser passer les rayons du soleil intérieur, s’assèche progressivement, se dévitalise. Et la vie perd toute sa saveur.

Pour autant, il s'agit aussi d'accueillir avec toute la bienveillance possible l’humain.e que l'on est, qui peut encore s’enliser dans ses blessures. Parce que ça aussi, c’est ok.  On ne lutte pas contre nous-mêmes, on s'accepte, on s'accueille en y mettant toute sa conscience. Tout son amour. S’autoflageller n’amène rien de plus qu’un surcroit de charge mentale qui peut être considérable et qui vide nos reins. On ne se sent plus capable de rien au bout du compte. On doute de tout, surtout de nous-mêmes et c’est le cercle infernal habituel.

J’ai donc accueilli et respecté au mieux possible à la fois ce « no-man’s land » du mois de septembre et toute l’agitation intérieure qu’il a produite. Par inquiétude, on est toujours fort tentés de vouloir encore faire quelque chose pour résoudre ce que l’on considère comme un problème. Et il peut s’avérer très difficile de faire taire cette voix dans notre tête qui nous intime de faire, faire, faire … quelque chose ! C’est encore une lutte avec « ce qui est », qui vient pourtant nous enseigner à ouvrir un peu plus les vannes de ce canal d’amour qui est là en nous. La seule bonne question à se poser est : comment vibrer toujours plus la foi, la confiance, la joie, la légèreté en toutes circonstances. L'aide de nos anges, de nos guides peut être requise. Ils sont là et aiment nous soutenir.

La Vie nous soutient tout autant, à tout instant. Alors, faisons grandir notre foi, notre confiance, notre amour. Ouvrons les vannes. Ce n’est ni de l’inconscience, ni une pure folie. Loin de là ! Cela nous donne le sentiment de devenir vulnérables de faire ce choix d'avancer le coeur ouvert mais plus nous le faisons, plus les miracles sont grands. Plus la magie est importante. Plus notre vie retrouve ses couleurs et sa saveur.

Elle est tellement importante cette année 2021. Nous sommes appelés à vraiment ouvrir notre cœur. Urgemment. Pour bien accueillir 2022, l’année de l’unité, de l’équilibre. Et c’est au fil de nos initiations du quotidien, de nos prises de conscience et des lâcher-prises qui s’ensuivent que nous gagnons à la fois en puissance, en profondeur, et en même temps en légèreté et en finesse de compréhension de ce que peut être la vie vraiment. Nous progressions, lentement mais sûrement, vers l'année 2022 qui requiert que nous ayons épuré notre canal d'amour par la libération de nos plus profondes blessures mais aussi les choix que nous avons fait au quotidien de fonctionner sur la base de l'amour et de la foi, non de la peur. 

Plus les initiations se répètent ou sont intenses, plus nous avons de chance de guérir de ce qui nous divise intérieurement. Ce sont des périodes qui peuvent être douloureuses mais si nous choisissons de nous y investir (dans l’acceptation de ce qui est là, dans l’accueil des émotions qui nous traversent, dans ce choix de ne pas être en lutte avec nous-mêmes), les enseignements sont nombreux. Des switches s’opèreront, naturellement.

Nous regagnons ainsi une part de liberté d’être. Parce que la liberté est au bout du chemin de l’initiation en question.

Il peut sembler à certains qu’actuellement, nous sommes emmenés dans une spirale de plus en plus rapide, fatigante à force. Il est donc nécessaire, par ailleurs, de ralentir le rythme. Tout en étant dans le rythme qui est le nôtre (travail, famille, etc.), il s’agit de rester attentif à soi, à ce qui se passe à l’intérieur. Et donc de s’aménager des espaces temps pour cette intériorisation. Cela se décide. Et dans la décision qui aura été prise, des idées s’imposeront permettant de savoir de quoi ces temps d’intériorisation peuvent être faits. Qu’est-ce qui vous convient, à vous ? Promenade en nature, méditation, dessin, yoga ? Faut-il une pièce dédiée dans la maison ?


Il est impératif de s'aménager des espaces de retour sur soi, des espaces créatifs, là où les yeux et le cœur s’ouvrent sur la beauté, la connaissance de Soi, la complétude.

Il nous est demandé de nous accorder du temps pour être créatifs, faire ce qui est susceptible de nous plaire, tester, tenter des expériences qui sont en lien avec le plaisir. Parfois, nous avons l’impression que nous n’en avons plus aucune idée tellement nous pouvons être harassés par les tâches du quotidien ou par nos peurs. C’est pour cela qu’il est nécessaire de s’aménager un temps pour soi. Voire un lieu bien délimité pour soi. Un espace pour que la petite voix émerge et vienne répondre à la question : « Comment exprimer la joie de la vie qui coule en moi ? ».

Notre âme, notre conscience supérieure, n’attend que cela. Que nous nous posions cette question. Je me la suis posée dernièrement. Du coup, je suis en train de construire un petit meuble en bois de palette pour aménager une délimitation entre l’espace cuisine et l’espace entrée chez moi (on entre directement dans la cuisine, en fait). Je ponce, j’enduis, je vernis, j’assemble. J’aurais pu prendre une toile et me remettre à peindre mais ce qui est venu, c’est cela. Je voulais aussi créer une sorte de suspension en bois avec des feuilles de papier sur lesquelles je noterai tout un tas de phrases inspirantes, pour mon salon. Ma nièce m’a proposé une promenade qui m’a ramenée sur un bout de forêt dont j’avais oublié l’existence. Or, le lieu est magique. L’énergie est époustouflante. Au pied d’un grand et bel hêtre auprès duquel nous faisions une petite pause admirative, j’ai découvert une branche parfaite ! Je suis rentrée pleine de gratitude avec cette petite partie de lui et le sentiment qu’il m’en avait fait cadeau. Ça parait n’être rien et pourtant cela change tout, de vibrer sur le mode de la magie. Aahh, magie de la Vie quand tu nous prends au cœur !

Michèle
Que la douceur de l'Amour soit,
Au Coeur de Soi
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