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Michèle - Au Coeur de Soi

Lettre de mai 2024 - Le détachement d’avec les souffrances du clan

Le détachement est l’une des clés de la liberté d’être soi-même.

Dans le bouddhisme, on parlera plus volontiers de non attachement, que ce soit aux objets, aux personnes ou aux situations. Rien dans la vie n’étant jamais permanent, cela permet d’avoir une attitude plus équilibrée face à ce qui est vécu. Mais cela ne se fait pas d'un coup de baguette magique. Il s'agit de le choisir, puis d'écouter ce que la vie vient nous dire par le biais de ces objets, personnes, situations. Et de se laisser traverser par les émotions que tout cela provoque. Pour espérer aboutir à cette faculté de non attachement.

Les membres du clan, la famille, font partie des éléments privilégiés par la Vie pour venir nous parler.

Le clan, la famille, a été soigneusement choisi avant notre retour en incarnation. Cela fait partie du plan de l’âme pour nous permettre de guérir d’anciennes blessures. Le clan est donc le bon creuset pour les raviver, les revivre, et ensuite s’en libérer. Le grand objectif derrière tout cela ? Trouver en nous la force d’ouvrir de plus en plus notre cœur, déployer l’amour qui s’y trouve et l’exprimer de toutes les manières possibles.

Il est donc important d’avoir un regard éclairé sur les blessures vécues par le clan - notre clan, notre famille – et celles que l’on a nous-mêmes vécues au sein de ce clan, à cause de ses valeurs, ses injonctions, ses mémoires, son regard sur nous. Ce regard, ce prisme, à travers lequel nous continuons souvent de nous mirer…

Plus encore, nos expériences, nous les faisons dans un certain microcosme, mais ce microcosme ne fonctionne pas comme un électron libre. Il est complètement rattaché à un macrocosme, c’est-à-dire à la société dans laquelle nous vivons, le pays dans lequel nous vivons. Ce macrocosme est un autre clan, plus large, avec lui aussi ses blessures, ses valeurs et ses injonctions. C’est au sein des échanges que les membres du clan ont eus avec ce macrocosme que sont nées la plupart de nos mémoires familiales.  

Quand on sent que le microcosme nous affaiblit, il est bon de se demander pourquoi.

Si l’on sent que les contacts que nous avons avec les membres de notre clan nous affaiblissent, c’est parce que des parts de nous continuent d’adhérer à certaines croyances ou valeurs dont nous avions peut-être cru être détachés. Quelque chose en nous continue à se regarder à travers le prisme de ces valeurs : "Je n’y crois plus, mais je n’en suis pas encore totalement détaché."

Eh oui, nos croyances, héritées d’une longue généalogie, peuvent avoir la vie dure… Et l'on peut rester encore un peu englués.

On s’en rend compte à la faveur d’un mot prononcé, d’une phrase, accompagnés d’un certain regard, d’une certaine attitude et qui sont comme une flèche qui vient se ficher en plein cœur ! On peut se sentir à nouveau comme le vilain petit canard, l’exclu, le rejeté, le pas aimé, pas compris, pas entendu, pas reconnu, et j’en passe…

Il est souvent dit que nous n’obtenons pas ce que nous demandons à l’univers, nous obtenons ce en quoi nous croyons et donc ce que nous vibrons. Je crois que je manque de quelque chose, je vibre ce manque et l'univers m'apportera, en conséquence encore plus de manque. C’est notre vibration que l’univers reçoit, pas nos prières ou nos mots.

Le clan, de sa version la plus intime à sa version la plus élargie, nous montre toujours, comme notre couple ou notre environnement professionnel, ce qui doit être vu. S’il y a bien une chose à retenir, c’est celle-là : la vie vient toujours nous titiller car elle souhaite nous montrer à quel point nous sommes en résistance et dans le contrôle. C’est ensuite à nous de choisir de voir.  

Plus nous choisissons de voir, plus nous devenons libres. Libres d’œuvrer depuis l’espace d’amour en nous. Mais aussi pratiquer la compassion pour trouver la voie de relations harmonieuses avec le clan.

Quand une blessure est en lien avec celle des ancêtres.

Il se peut qu’après avoir travaillé à une blessure - quelque chose vécu dans l’enfance - on se croie libérés. Jusqu’à ce qu’un jour, tout à coup, elle semble être de retour. On se sent dépités. On croyait avoir bien travaillé à la chose… et puis non. En tout cas, c’est ce que l’on peut être amenés à se dire.

Mais en fait, nous n’avions libéré qu’une partie de la blessure. Quand cela revient vers nous, c’est que nous sommes appelés à aller voir un peu plus profondément ce qui se passe au sein de l’arbre généalogique. Nous avons repris à notre compte quelque chose qui ne nous appartenait pas en propre. Souvent cela se fait pendant la grossesse, avant même d’avoir remis les pieds sur cette bonne vieille terre. Pourquoi ferions-nous cela ? Parce que nous sommes en mesure de régler une problématique, non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour nos ascendants et notre descendance. Cela fait partie de notre plan d’âme.

Comme je le disais plus haut, cette famille a été soigneusement choisie. Peut-être parce que cela nous permet de régler définitivement un problème karmique. Cette blessure a été vécue dans certaines de nos autres incarnations. Peut-être aussi simplement parce que nous sommes venus pour mettre un terme à une longue errance des membres du clan, des ancêtres, dans un domaine particulier. Certains choisissent d’être celui avec qui cela prendra fin. Très souvent, c’est à la fois karmique et généalogique, parce que tout est lié.

Si votre creuset a été un père très autoritaire et une mère soumise, et que vous avez choisi de revenir en étant de sexe féminin, c’est que vous avez à rééquilibrer vos propres polarités intérieures féminin / masculin. Quand la blessure refait surface, c’est que vous avez à rééquilibrer l’arbre aussi de ce point de vue-là.

En travaillant avec l’énergie des ancêtres, j’ai pu constater aussi à quel point ils viennent facilement pour régler une problématique et qu’ils le font non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour leurs descendants, par amour. Nous sommes en mesure de faire la même chose dans l’autre sens. Entre deux incarnations, nous ne sommes pas en stand-by, baignant dans l’amour et ne faisant rien d’autre. Non, nous grandissons spirituellement aussi de l’autre côté. Nous nous renforçons et revenons avec d’autres capacités. Qui permettent d’aller plus loin.

Du point de vue de l’âme, peut importe que ce soit difficile pour notre égo qui lui voudrait que nous vivions les doigts de pieds en éventail sur une plage paradisiaque jusqu’à la fin de notre vie ! Mais en contrepartie, on gagne en clarté, en connaissance, en potentiel de réalisation de nos rêves quand on libère des charges émotionnelles. On est aussi de plus en plus à même d’incarner nos valeurs, d’aimer la vie, de nous réjouir de ce qui se vit et de commencer à créer à partir de ce point de Lumière, soutenus par la Source et l’univers. Ca peut valoir le coup, non ?

Il est donc important de ne pas se sentir trop dépité par le retour d’une blessure et de continuer le travail de libération amorcé.

S’aimer, aimer, c’est tout ce qui compte.

Pour résumer, dans ce travail sur les souffrances du clan et le détachement qui en découle, se trouve la capacité à renaitre, à pratiquer la compassion, à être dans une écoute véritable de l’autre et à entretenir des relations saines, harmonieuses. Que ce soit avec les membres du clan et tous ceux qui entrent dans notre vie ou croisent notre chemin à un moment donné.

J’ai eu la vision dernièrement que nous sommes forcément rattachés à une trame qui est celle de notre clan, avec nos parents, nos grands-parents et l'ensemble de nos ancêtres. Et les trames de tous les clans humains se rejoignent à un endroit ou un autre et forment une immense trame tout autour de la terre. Qui vibre très, très fort, puisque toutes les histoires de clans sont rattachées les unes aux autres. Mais derrière cette trame, il y a une autre trame, une trame de Lumière. On me montrait que la trame du clan était à traverser pour aller trouver la trame de Lumière au-dessus et s’y rattacher. 

Mantra du jour : « L’énergie d’amour guide chacun de mes pas, chaque jour. »

Beau mois de mai.

Michèle

Que la Lumière soit,

Au Coeur de Soi

P.S. : Je vous invite à lire aussi le texte sur le pouvoir des fréquences sacrées. Cela peut aider à traverser les périodes difficiles et agir sur notre vibration globale. 

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