Se laisser rêver pour retrouver son potentiel créatif, de cocréation avec le Divin

(En bas de la page, la vidéo présentant le même contenu. Pour celles et ceux qui préfèrent écouter plutôt que lire.)

Emanation de la Source nous sommes !

Nous sommes issus de la Source, nous sommes donc tous infiniment créatifs puisque la Source est création permanente. Pour autant, notre potentiel créatif peut s’amoindrir avec les années dès lors que nous cessons de rêver notre vie. Pour beaucoup d’adultes, le champ de vision s’est recentré dangereusement sur ce qui se vit au quotidien : un enchainement d’activités nécessaires pour assurer un toit sur sa tête, se nourrir, se vêtir (prendre la voiture ou les transports en commun pour se rendre à son travail, faire ses courses et son ménage, emmener les enfants à l’école ou à leurs activités, aller les rechercher, préparer les repas, répondre à tout un tas de petites problématiques administratives, etc). Dans cette routine du quotidien où on fait les mêmes choses, on va avoir besoin de distractions qui permettent de s’évader des routines du quotidien qui pèsent de plus en plus lourd. Même si l’on aime son travail et que l’on adore, bien entendu, ses enfants. Ces routines tracent des sillons de plus en plus profonds dans notre cerveau. Elles nous font adopter des routines de pensées dont il est de plus en plus difficile de sortir. Cela laisse de moins en moins de place pour le rêve.

Redevenir un enfant rêveur

Si l'on observe les enfants, on se rend compte qu'ils utilisent leur imagination pour créer des mondes merveilleux, se raconter des histoires à l’infini, dans lesquelles ils sont des héros et des héroïnes vivant de folles aventures toutes différentes, souvent inspirées parce qu’ils ont vu ici ou là. Ils sont comme des artistes, créatifs et inspirés. A aucun moment, ils n’imaginent l’échec ou les écueils. Bref, il y a de la magie dans leurs rêves éveillés !

Je me rappelle l’enfant que j’ai été, dotée d’un imaginaire incroyable. Je pouvais rester des heures dans ma chambre tout en voyageant à l’infini, à me construire une histoire qui, soudain, semblait prendre son envol toute seule en continuant à se dérouler comme si ce n’était plus moi qui la créait mais qu’elle se créait toute seule. Je revenais dans l’espace de ma chambre comme si je redescendais sur mon tapis volant vers ma réalité physique ! Qui imaginait ? Qui créait ? A la fois la petite fille que j’étais mais pas seulement. Il y avait une autre force, une autre dimension qui s’invitait. Mon âme était là pour insuffler son énergie, sa joie et sa magie. Pour m’apprendre à être une grande créatrice. Créatrice de ma vie.

A l’adolescence, si cette capacité n’est pas soutenue, elle commence à diminuer. A l’âge adulte, pour beaucoup, elle disparait. Elle est trop souvent considérée par les adultes alentours et la société comme une chimère. On demande aux adolescents de progressivement rentrer dans le monde / moule des adultes, qui n’est pas un monde rêvé mais un monde dit de la « réalité ». Seule la raison a droit de cité pour faire des choses « constructives ». Si l’on part de ce postulat, la question qui se pose est la suivante : sur quelles bases construit-on alors ? Parce qu’à force de laisser à l’abandon notre capacité à rêver, nous perdons peu à peu notre capacité de co-création avec notre âme et donc, avec le Divin.

Et si nous revenions à cette idée … un peu folle … mais l’est-elle tant que cela ? … que tout ce que nous sommes capables d’imaginer peut aboutir à quelque chose de bien tangible et surtout de bien réjouissant ? Et si cette capacité à rêver était une des clés majeures qui assurent expansion, transformation et évolution de tout notre être ?

Qu'est-ce que la créativité ?

La science aujourd’hui dit que nos cerveaux peuvent former de nouvelles connexions neuronales à tout âge car il est doté de ce que l’on nomme « plasticité neuronale » : il est flexible, il s’adapte à ce que l’on requiert de lui, il apprend à chaque nouvelle expérience. Grâce à cette plasticité neuronale, de nouvelles voies se créent, à tout âge.

Qui plus, est notre cerveau ne fait pas la différence entre une expérience réelle dans la matière et une expérience rêvée. Plus nous rêvons d’une vie qui réponde à nos souhaits les plus fous, plus elle a de chances de se concrétiser. Plus nous allons rêver à l’expérience que nous souhaitons vivre, plus notre cerveau va créer de sillons neuronaux qui seront en lien avec cette expérience rêvée. Plus nous aurons de facilité à rêver ce rêve. Et c’est cela qui va nous amener progressivement à vibrer sur le bon mode comme si nous en faisions déjà l’expérience. Ce qui va, pour finir, par l’attirer véritablement dans notre réalité matérielle. L’expérience faite en rêve attirera l’expérience dans la matière.

De même, dès que nous sommes focalisés sur nos manques, nos peurs, nous finissons par les vibrer tellement fort qu’ils vont se manifester dans notre réalité matérielle. Nous sommes des êtres infiniment créatifs, à tous les niveaux. Dans le bon sens comme dans le mauvais sens. Mais on ne nous apprend malheureusement pas qu’à chaque instant, nous créons notre réalité, à travers nos pensées, nos intentions, nos paroles et nos actions. On ne nous apprend pas que nous avons tous un potentiel créatif illimité, que ce potentiel créatif fait partie de notre nature essentielle : la pure conscience. On ne nous apprend pas qu’en réveillant notre créativité parce que nous avons choisi de rêver à quelque chose qui nous remplirait de joie, nous retrouvons de l'enthousiasme, de l'énergie et de l'émerveillement. Toutes choses qui étaient naturelles quand nous n’étions encore que des enfants. 

Comment retrouver le chemin de nos meilleurs potentiels, ceux qui sont là, quelque part, dans notre sphère subtile ?

La créativité est un processus de transformation. Elle vient en premier lieu de notre capacité à recevoir une information envoyée par notre âme, notre être supérieur. Quand nous savons être à l’écoute de ce qui vient de l’intérieur, nous nous donnons la possibilité d’élargir nos horizons. Pour recevoir ces informations, il est donc nécessaire de savoir se poser et écouter ce qui vient de l’intérieur.

Le rêve fait intégralement partie du processus. Quand nous nous le permettons, nous partons vers des destinations qui n’appartiennent pas à notre réalité quotidienne mais à un champ plus subtil. Si nous nous immergeons complètement dans la réalité du quotidien, nous refermons progressivement notre champ de vision sur ce que nous vivons dans notre quotidien exclusivement. Le rêve a cette capacité de rouvrir notre champ de vision. Il nous permet de faire revenir jusqu’à notre conscience la connaissance de ce que nous voulons vraiment expérimenter.

Notre âme, notre être supérieur, nous envoie l’idée de quelque chose qui serait bon pour notre évolution – appelons cela une vision - et qui, en toute logique, est voué à être amené dans notre monde matériel, tangible. Nous sommes voués à l'expérimenter. C'est comme si nous avions tendu un bras vers le champ quantique de tous les possibles, de tous nos possibles, que nous y avions plongé la main et que cette main en était revenue avec un potentiel « réalisable ». Car rien de ce qui nous vient à l’esprit n’est irréalisable, même le rêve le plus fou. Rappelons-nous qu’au cours de l’histoire de l’humanité, ce sont les personnes les plus « folles », celles qui, de tous temps, ont été traitées de folles, qui ont réalisé les plus grands exploits. Pas les plus raisonnables.

Comment répondre à une vision ?

Par notre ouverture à cette vision et par le focus que nous maintenons dessus, nous faisons bouger l'énergie. En nous d’abord, puis autour de nous. Nous avons affaire à quelque chose de tout nouveau (dans cette vie-ci) qui nécessite un saut de conscience. Ce que j’appelle un saut de l’ange : se lancer sans connaitre tous les tenants et aboutissants, sans avoir de mode d’emploi à disposition. Cette idée créative n'existait pas l’instant d’avant et tout à coup, elle est là, dans notre conscience. Elle fait donc maintenant partie de notre monde mais elle nous est encore tout à fait inconnue.

Un enfant qui découvre un tout nouveau jouet, va tourner autour, l’observer, le tâter, le tourner et le retourner dans tous les sens, tester un truc, puis un autre, et un instant plus tard, il a tout compris, s’amuse avec sans même avoir lu le mode d’emploi. Je me rappelle comment ça se passait avec mon fils. Il m’est arrivé plusieurs fois d’être là avec le mode d’emploi, d’essayer de lui expliquer ce qu’il fallait faire et dans quel ordre mais lui ne voulait absolument pas m’écouter. Ce n’était pas amusant du tout mon histoire de mode d’emploi ! Il aimait appréhender ses nouveaux jouets de manière intuitive, en testant ce qui lui venait à l’esprit.

La première étape pour répondre à cette idée créative qui a germé en nous, consiste à faire plus ou moins de même : tourner et retourner l’idée dans notre tête, pour développer la vision la plus claire possible de ce dont il s’agit. C’est ce qu’on peut appeler un moment de clarification. Une fois les choses clarifiées, nous pouvons commencer à poser nos intentions - par écrit si besoin – au sujet de cette idée.

Puis vient l’étape suivante qui consiste à … lâcher prise. A ne pas s’attacher à un résultat. A rester dans la fluidité, en ne se rigidifiant pas sur un résultat qui serait pile poil comme nous l’avions imaginé. Cela s’appelle : remettre à l’univers et le laisser nous faire des surprises ! Il se peut que nous ayons exactement ce que nous avions imaginé mais il se peut aussi que l’univers amène à nous quelque chose de différent parce que nous en avions besoin sans le savoir ou alors il nous amène quelque chose d’encore plus grandiose.

Il y a une phase d'incubation : l’univers est à l’œuvre. Il est important de rester ouvert, positif, confiant ! Alerte aussi parce qu’il va nous envoyer des messages sur des actions à poser éventuellement pour garantir la bonne marche du processus.

Garder le regard fixé sur la ligne d'horizon

On a tellement vite fait de laisser tomber une idée qui nous semble irréalisable ou surréaliste qu’il est important de maintenir le regard fixé sur une ligne d’horizon, celle de l’idée ou de la vision qui a germé en nous.

Y repenser juste avant de méditer peut être une très bonne chose. La méditation est un formidable outil pour aller au-delà de ce que nous dicte le mental (notamment du genre : non, mais qu’est-ce que tu fais ? Ce n’est pas un peu ridicule ton idée ?) et pour recevoir, par la même occasion, quelques autres idées divinement inspirées sur la manière de commencer à expérimenter la chose. 

Maintenir la ligne d'horizon, ça peut aussi passer par le fait de se documenter, de lire des ouvrages, que ce soient des ouvrages techniques, des ouvrages spirituels ou parlant des expériences positives faites par d’autres. Certains deviennent parfois des experts sur le sujet qui les occupe, avant même qu’il ne se concrétise ! Cela a pour effet très bénéfique de se sentir rassuré, si besoin.

Il est possible d’en parler autour de soi également. Mais attention, en choisissant des personnes de confiance, qui posent un regard positif sur la nouveauté. La parole ancre un peu plus les choses dans la matière. Cela représente aussi de bonnes occasions de savoir si l’on est bien aligné vibratoirement sur ce rêve que l’on a en tête. Les sensations ressenties dans le corps – confort ou inconfort - nous en parlent.

Pour concrétiser nos rêves, il est nécessaire d'avoir une signature vibratoire de plus en plus alignée avec la vibration de ce rêve, de cette idée divinement inspirée. C’est cela qui permet qu’il se construise petit à petit.

Lâcher prise ne veut donc pas dire que l’on ne fait plus rien mais que l’on s’attache à vibrer en harmonie ! Lorsque l’on ressent de l’excitation, voire une certaine euphorie, de la joie ou de l’enthousiasme, c’est en grande partie gagné !

En parallèle, il faut veiller à bien recevoir les signes qui nous mettent sur la piste de la concrétisation La mise en œuvre fait partie des dernières étapes de tout ce processus créatif. Mais quand notre signature vibratoire est accordée comme un bon instrument, l'univers amène à nous tout ce dont nous avons besoin. Les autres instruments et instrumentistes, c’est-à-dire les occasions et les rencontres. Pas besoin d’être un super expert en signes ! Notre intuition nous alerte par un petit signal intérieur, nous guide tout du long.

Tout cela pour dire qu’il faut rêver à une vie toujours plus élevante. Rêver pour ne pas perdre sa liberté d’être toujours plus soi-m’aime !

C’est d’autant plus important aujourd’hui que notre monde bascule vers une pente où tout est de plus en plus programmé pour nous par des instances extérieures.

Faites de beaux rêves !