Lettre d'octobre - Un autre scénario, une autre narration

Bonjour à Vous,

Nous vivons depuis une dizaine d’année, une « ère » très particulière. De nombreuses énergies extérieures soutiennent la Terre dans son processus d’ascension. La Terre en a besoin. Elle a besoin d’entrer dans un autre cycle. Elle a besoin de se renouveler. Et elle nous entraine avec elle puisque toutes les énergies qui travaillent à son ascension, les siennes et celles qui sont extérieures, nous influencent fortement, nous les êtres humains qui vivons à sa surface. Pas seulement à sa surface, mais disons les choses ainsi pour simplifier. Et cela s’accentue, toujours et encore plus.

Il n’a jamais été plus facile qu’aujourd’hui de nous élever en vibrations, de concert avec elle, de rouvrir notre cœur à l'énergie d'Amour, de retrouver notre lien à notre divinité intérieure et donc d’entendre les appels de notre âme.

Et il n’a jamais été plus facile non plus de tomber dans le défaitisme et dans la renonciation. Parce que tout cela crée des remous, fait remonter d’anciennes mémoires à la surface de notre conscience, génère moultes conflits et interrogations à l’intérieur. Tout ce qui se passe partout, actuellement, sur Terre, est le reflet de ce qui se passe en chacun. On le sait bien. L’humanité est rendue à un tel stade de non-collaboration avec elle-même, d’absence de douceur dans la façon de se traiter et de non-compréhension de ses états intérieurs que la violence est à son paroxysme partout. Elle explose et se fait voir bien plus magistralement qu’avant puisque nous sommes à l’ère de la mondialisation.

Cela crée un tel surcroit de stress chez la plupart des gens, qu'ils se disent : « Rien ne va plus nulle part, on va droit dans le mur ! Qu’est-ce que j’y peux, moi ? ». Alors quand on est en cheminement spirituel, on peut aussi se demander si on fera le poids face à tout cela, si on peut vraiment s’en extraire et vivre un certain bien-être.

Je crois qu’en ce moment, il est bien d’être « buté », en quelque sorte. Continuer à être dans ce cheminement, malgré tout ce qui se passe. Ne pas s’attacher trop à toutes ces mauvaises nouvelles. Ce n’est que le reflet de ce qui se passe en nous, "nous" en tant qu'humanité. Veiller donc à cela, ce qui se passe en nous, "nous" en tant qu'individu, pour que les événements extérieurs commencent à refléter plus de paix, d’harmonie, de douceur et de collaboration.

Cela demande à chacun de nous une plus forte présence encore « à soi » et « à ce qui est », au jour le jour. Quelque chose est en train de changer, d'émerger, même si cela n’y parait pas. Participons en devenant encore plus responsables de ce que nous créons, chacun à notre niveau : maîtrisons véritablement le processus !

Cela demande des changements… et encore des changements…

J’ai viré ma télé, il y a quelques mois. Bon, je ne la regardais déjà plus depuis un moment. En fait, depuis que je suis revenue de Polynésie, je ne supportais pas la pression de la pub qui coupe tous les programmes en petits tronçons. Ca n’existe pas sur les chaines polynésiennes. Je n’ai pas réussi à m’y réhabituer. Cela peut représenter un premier pas pour sortir de l’hypnotisation quotidienne. Déjà, plus les jeux à la con, les chaines d’info en continu, la fatigue de subir des programmations inintéressantes.

Mais j’ai un ordinateur !! J’étais abonnée à Netflix. Pas de pub, quelques trucs intéressants, mais trop de violence cinématographique. J’ai donc viré Netflix. Je suis passée à Arte. Ah, les films anglais du 19e ! Jane Eyre et compagnie. C’est ma culture à moi, l’ancienne étudiante de la langue et de la culture anglaise. Mais après ?? Je me rends compte à quel point il est difficile de sortir de la violence des écrans. Lassée, j’ai fini par prendre la décision de ne plus regarder que des films spirituels. J’ai complètement lâché les plateformes.

Du coup, j’ai revu « Conversations avec Dieu ». Et là, une phrase m’a sauté à la figure, c’est Dieu qui demande à Neale Donald Walsch : « Est-ce que tu n’en as pas assez ? ». Il vient à peine de sortir de la rue parce qu’il a enfin retrouvé un travail dans une radio et la radio ferme ses portes. Il rentre chez lui, désespéré et en colère. Parfois, la vie nous amène à vivre une situation de manière tellement récurrente que l’on finit par avoir le sentiment d’être comme pris dans une nasse dont on n’arrivera pas à se sortir. Malgré tous les efforts que l’on peut faire. Sortir de notre « grand rêve éveillé », de nos vieux scénarios, ça peut nous donner du fil à retordre !

Mais il ne faut jamais perdre espoir, jamais s’arrêter, toujours voir nos progrès dans ce sens. S’extraire demande du temps, du courage, de l’endurance.

En ce moment, j’ai des nuits, whouahou ! Période de gros ménage et remue-méninge. J’en ai profité pour me faire une « belle » crise de panique, en pleine nuit. Ca faisait longtemps que ça ne m’était plus arrivé. Donc, surprise !! Une vieille peur, en lien avec une vie antérieure, qui a refait surface. Le vieux truc que j’ai déjà vu, revu, accueilli, re-accueilli, libéré… ou pas, on ne sait plus du coup... Mais, là, ma guidance m’a demandé autre chose. Elle m’a demandé de changer le scénario. De changer la narration. Tout en faisant ho’oponopono, je prenais conscience que le passé continuait d’influer sur l’avenir à cause, finalement, d’une sorte de vieille habitude. Quand on a un scénario récurrent à l’intérieur, auquel on adhère même si l’on s’en défend, ça devient une situation tellement connue que l’on a vraiment beaucoup de mal à imaginer autre chose et à y croire. La Vie peut alors nous secouer un bon coup, une dernière fois, pour lâcher prise définitivement de ce scénario. J’étais prête, fin prête, enfin, à me projeter dans un tout autre scénario et à y croire. J’ai senti que j’étais aidée et que le passé était en train de s’estomper véritablement pour laisser place à autre chose.

Ca n’était en rien agréable d’être réveillée par un vieux truc qui m’a mise en panique, mais ça m’a fait un bien fou de réussir à écrire autre chose et de sentir que je pouvais y croire.

C’est ce que tous les grands sages nous ont toujours dit. Quand on veut que quelque chose change dans notre vie, il faut imaginer ce que l’on voudrait vraiment et être certain que cela va se produire. Remercier le ciel comme si c’était déjà là. Plus simple à dire qu’à faire, mais la Vie nous y amène progressivement, un verrou qui se déverrouille après l’autre, si on veut bien ne pas lâcher l’affaire. Et c’est au travers des situations que l’on vit dans le moment présent que cela se fait. La plupart du temps, de jour, mais aussi parfois, de nuit !

La question que, peut-être, certains se posent encore malgré tout : Mais pourquoi donc ferions-nous tout cela ??

Simplement parce que quelque chose en nous le sollicite de plus en plus fortement, tellement fort qu'à un moment il devient impossible de faire autrement que de s'engager à fond dans la voie de ce retour à Soi.

La voie du retour à Soi, c’est la voie du courage, mais c’est aussi la voie de la libération, c’est choisir la liberté d’être dirigé par l’amour et non la peur, encore et encore.