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Michèle - Au Coeur de Soi

Lettre de septembre - Les bonnes résolutions de la rentrée : une possibilité d’exploration de soi ?

Bonjour à Vous,

Vous avez sans doute fait certains choix au mois de janvier, comme beaucoup de monde. Ce qu’on appelle communément « les bonnes résolutions de début d’année ». Le genre de bonnes résolutions qui tiennent pendant un mois ou deux, voire un peu plus quand on est vraiment déterminés. Mais qui finissent en règle générale par être abandonnées en cours de route. Par manque de temps. Par manque de conviction. Par manque de …. On ne sait pas trop quoi. Comme s’il manquait toujours un ingrédient secret qui vous ferait - enfin ! - devenir persévérant.

La rentrée s’est faite il y a quelques jours, et c’est souvent un autre moment « bonnes résolutions ». Qui va s’essouffler tout aussi vite que précédemment si l’on n’y prend pas garde.

Je m’engage vis-à-vis de moi-même, mais je reste souple.

Prendre la mesure du vrai besoin de ce qui se cache derrière une bonne résolution peut permettre de tenir sur la distance. Il faut « dégrossir » l’objectif. Quand je me fixe un objectif, je dois savoir quelle en est la raison profonde. Ensuite, je peux choisir mes moyens d’action.

J’ai appris en PNL que le changement que l’on souhaite mener, dans quelque domaine que ce soit, doit avoir un côté réjouissant. Il doit aussi être mené avec beaucoup de bienveillance. Je dirais que la notion de réussite (et donc de possibilité d’échec) doit être bannie. Il faut de la fluidité, de l’adaptabilité, à chaque étape. Si cela ne fonctionne pas d’une manière, je reste ouvert.e à une autre manière. Jusqu’à ce que je trouve ce qui fonctionne pour moi. Cela peut prendre du temps. Mais est-ce bien grave ?

Parce que, au final, derrière chaque bonne résolution que l’on a envie de prendre, il y a toute une foule de choses qui se cachent, et donc, toute une exploration de l’être possible.

Je me libère de ce qui me tient en périphérie de « l’amour de soi »

Tenir une bonne résolution sur la distance, nécessite aussi de se libérer de nos petites manies qui sont souvent autant d’auto-sabotages.

Parce que bonne résolutions et auto-sabotage ne vont pas ensemble. Les bonnes résolutions sont une tentative d’être dans l’amour de soi. L’auto-sabotage, c’est tout le contraire. Ce sont nos parts intérieures qui viennent dire que nous ne méritons pas de nous aimer et de nous respecter. Et elles, nous avons besoin d’aller les voir de plus près.

L’enfant que chacun a été, n’a pas grandi pas hors sol, mais dans un environnement particulier, familial et sociétal. En fonction de ce qui a été vécu, il s’est créé des structures. Ce sont des modes de fonctionnements basés sur des croyances, elles-mêmes en lien avec les émotions ressenties face aux situations vécues. Ces structures, la plupart du temps, ne sont guère remises en cause plus tard, tellement elles ont été intégrées au plus profond de soi. L’adulte va donc vivre selon la compréhension du monde, l’émotionnel, la structuration d’un enfant de 4, 5 ou 6 ans… Quand on y pense, on réalise bien qu’il y a là quelque chose d’absurde.

Alors certes, des raisonnements d’adulte se sont greffés sur tout cela. La compréhension du monde s’est élargie, mais pas de manière optimale. Parce que l’émotionnel, lui, n’a guère changé. Ce qui fait que l’on ne se rend pas compte, quand on réagit d’une certaine manière dans une certaine situation, que c’est l’enfant en nous qui réagit. Ne dit-on pas que certains adultes ont des réactions « puériles » ?

Heureusement, ces structures peuvent être remise en cause. Pour cela, elles doivent être mises en lumière. L’énergie est toujours en mouvement, alors, si on le veut bien, les frontières qui nous empêchent d’aller vers ce qui nous fait rêver, peuvent bouger.

Engagement intérieur en faveur d’un travail de dépouillement et maintien du cap.

Ce travail que l’on fait sur soi, ce travail de dépouillement - parce que c’est de cela dont il s’agit - c’est le premier engagement que l’on devrait prendre vis-à-vis de soi-même. Même si c’est difficile parfois. Il permet de se reconnecter petit à petit à ce Divin que l’on est. Et de le vivre.

Parce qu’il nous reconnecte à d’autres engagements qui ont été pris avant de revenir en incarnation. On n’en connait pas l’origine, mais on est revenus avec. Et c’est ce quelque chose en nous d’indescriptible, d’indicible, qui nous pousse, via notre intuition, dans une certaine direction. Même si, par ailleurs, mentalement, intellectuellement, raisonnablement, on peut se demander : « mais pourquoi donc ? ». Tant que les structures forgées par l’enfant ne sont pas mises en lumière et remises en question, nous aurons toujours cette fâcheuse tendance à résister à aller dans la direction du cœur, celle de l’intuition.

Et pourtant… Nos rêves, nos envies profondes, nos désirs secrets, c’est l’être Divin en nous qui cherche à s’exprimer et à incarner l’amour. C’est là, chevillé à notre cœur. Ça a besoin d’être rejoint.

Dès lors, notre premier engagement vis-à-vis de nous-mêmes sera « d’aller vers » une ouverture toujours plus profonde à l’amour.

Une fois ce cheminement entamé, plus rien ne peut plus arrêter le mouvement, tant la demande de plus de paix, de joie, de sens, se révèle forte et inextinguible.

Il faut parfois du temps pour comprendre que - presque malgré nous, en somme - nous avons un cap, une direction. Ce n’est pas toujours très clair, et souvent on se demande comment ça va se passer, par où c’est sensé passer et comment on va incarner tout ça.

Là, il s’agit d’être patient et d’observer, faire confiance à cette envie d’incarner l’amour chevillée au corps et à l’âme. Un pas après l’autre, un tableau se dessine. Puis un autre. L’univers nous met sans cesse sur des pistes à explorer.

 

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