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Michèle - Au Coeur de Soi

Le sens des maladies - Et si les maladies étaient nos amies ?

Ce n'est pas une boutade, c'est au contraire une vraie question. Quand le corps nous parle, savons-nous l'écouter ? Comprenons-nous qu'il nous envoie un message ? Quand nous voulons bien nous mettre à son écoute, c'est tout un monde qui nous ouvre les portes.

La médecine allopathique a fait des progrès considérables depuis qu’elle existe. Mais elle peine encore à prendre en compte le fait que tout est énergie et que les énergies circulent. Nos émotions, sont des énergies, qui ont un impact sur notre corps et nos organes. L’étudiant qui a peur d’aller à un examen va avoir mal au ventre. Sa peur se localise de manière précise.

La médecine de nos sociétés occidentale nous a surtout appris à lutter contre la maladie. A la combattre. Et on s’est longtemps contentés d’effacer le signe que le corps nous envoyait, en ne s’attachant qu’au symptôme, au virus, à la bactérie, à la cellule maligne. Mais l’organique, ce n’est pas tout, loin de là.

Fort heureusement, aujourd’hui, les gens s’intéressent de plus en plus à ce que la maladie vient nous dire d’un mal-être psychique. Il est, en effet, essentiel de considérer cet ensemble indissociable que représente un corps et l’être qui l’habite, communément appelé être humain.

Les médecines traditionnelles les plus connues, la médecine chinoise et la médecine ayurvédique indienne, l’ont toujours su. Elles ont toujours traité l’ensemble, sachant très bien qu’une personne heureuse, qui prend la vie du bon côté, est en principe dotée d’une très bonne santé alors qu’une personne stressée tombe souvent malade. Il y a donc un terrain « produisant du stress » qui est à traiter.

A la recherche d’une vision plus complète de l’humain

Beaucoup pensent encore que si on est malade, il suffit de prendre le bon médicament et qu’à partir de là, tout va bien, on est vite guéri. On a mal à la gorge, one va chez le médecin, c’est une angine. Il nous donne ce qu’il faut et en quelques jours, on est comme neufs, c’est passé. Ce qui nous a longtemps fait croire à une médecine miracle qui nous permettrait de faire tout comme d’habitude sans s’interroger le moins du monde sur l’origine du symptôme, sur le pourquoi de ce symptôme.

Or, il est plus qu’utile de s’interroger en parallèle sur ce qui a provoqué ce mal de gorge. Qu’est-ce que l’on a vécu qui a été douloureux ? Et si ce symptôme était venu parler de quelque chose de plus profond, s’il était venu signaler que quelque chose de l’ordre d’un conflit intérieur se vivait en souterrain ?

Si l'on s'interroge sur ce qui s'est passé dans les jours qui ont précédé l'apparition des premiers symptômes, on a toutes les chances de retrouver le souvenir d'une situation qui a généré du stress.

Pour les petits symptômes, comme un rhume (je vis une situation que je ne sens pas, à laquelle je me ferme) ou un mal de gorge (je me sens pris à la gorge par une peur), il peut être facile de décrypter le problème.

Quand nous conscientisons la raison profonde - c’est-à-dire la souffrance - qui a fait apparaitre le symptôme, quand nous accueillons les émotions qui l’accompagnent, sans chercher à les fuir, que nous menons à bien les changements nécessaires pour faire cesser la souffrance, l’énergie peut circuler à nouveau. Là, et seulement là, nous pouvons nous considérer comme guéris.

Notre corps, par une migraine ou un mal de gorge, nous envoie une information. Quand nous ne faisons que prendre quelques médicaments, l’énergie de l’émotion qui a provoqué les symptômes reste bloquée en nous.  Et il s’avère que tout refouler n’est pas sans conséquences.

Parce que le symptôme peut devenir récurrent.  Ce qui signifie qu’il y a là un conflit intérieur que la personne n’arrive vraiment pas à gérer et qui se transforme en une forme d’anxiété chronique.

Le fait est que nous vivions aussi dans un monde de plus en plus stressant et en perte de repères, parce que tout va de plus en plus vite, que nous n’avons plus le temps ni l’énergie bien souvent, de nous écouter.

Le cancer, les maladies auto-immunes, les maladies chroniques ou psychosomatiques, sont devenues les maladies du siècle, à cause, en grande partie, de l’état de stress constant dans lequel beaucoup vivent. J’aurais envie de dire, survivent, surnagent.

C’est là où il devient absolument nécessaire de s’interroger sur ce que l’on vit. La médecine occidentale, si utile qu’elle soit à bien des égards, n’est pas une médecine omnipotente. Elle ne va pas nous sauver de tout ! Nous devons redevenir responsables de ce que nous vivons. Le « Coronavirus », le virus de la couronne, avait quelque chose d’important à nous dire, au niveau collectif, d’une perte de pouvoir, de souveraineté, chez l’humain d’aujourd’hui.

Quand le corps nous parle

Qu’est-ce qui mène à la maladie ? Un environnement - qu’il soit familial, professionnel ou sociétal - qui produit du stress. Dans cet environnement, les émotions ne peuvent pas être exprimées. Ce qui est ressenti est refoulé, soit parce que c’est interdit et qu’il y a menace de sanction, soit parce que cela « ne se fait pas ». L’éducation peut nous avoir menés à une impossibilité à les exprimer à l’âge adulte.

Quand le stress dure et qu’il semble ne pas y avoir de solution, la seule porte de sortie devient notre corps. Il va, lui, exprimer ce qui a été refoulé. Et il ne va pas le faire n’importe comment. Il va au contraire nous donner une information extrêmement précise sur ce qui se passe en nous. C’est ça qui est formidable et qui peut nous permettre de reprendre notre pouvoir, notre souveraineté. Aujourd’hui, par exemple, plus ou moins tout le monde sait que la colère, par exemple, va toucher le foie ou qu’un événement qui n’a pas été digéré va enflammer l’estomac. Très bien ! A partir de là, il y a moultes chose à faire, moultes solutions à trouver.

Et puis quand on sait que notre corps, par la maladie, nous donne une information, il devient aussi possible de ne plus considérer la maladie comme une agression, une empêcheuse de tourner en rond, mais bien comme une alerte sur ce que nous vivons comme un stress, une souffrance. Notre corps nous offre de cesser, petit à petit, de « mal » vivre les choses de notre vie.

La vie sur terre n’est pas un long fleuve tranquille. La souffrance y est bien présente, que ce soit collectivement ou individuellement. Mais nous avons toujours le choix entre deux positionnements. Nous pouvons nous soumettre à la peur ou faire le choix de l’amour.

Le choix de la peur, parce que nous redoutons de souffrir, nous fait lutter, combattre, chercher à tout contrôler et, dans cette configuration-là, nous épuisons progressivement notre énergie vitale. Prenant ainsi le risque de tomber gravement malade un jour.

L’amour, au contraire nous permet d’accepter, d’accueillir, de nous ouvrir à une nouvelle dimension, celle de la Conscience qui nous guide, pas à pas, vers une vie plus riche, plus savoureuse. Le choix de l’amour nous renforce, accroit notre confiance, en nous-mêmes et en la Vie.

La santé est fondamentalement le résultat de l’alignement corps-âme-esprit

Rétablir l’équilibre

L’ayurvéda ou la médecine chinoise ont toujours pris l’être dans sa globalité. Il y a longtemps, en Chine, un médecin qui avait trop de patients était considéré comme un mauvais médecin. Il faisait peur. Parce que la médecine chinoise est une médecine préventive. Elle n’existe que pour prévenir l’arrivée de la maladie, en travaillant sur le terrain.

« Il est plus important de connaître le malade que la maladie dont il souffre », disait déjà Hippocrate en 400 avant Jésus-Christ.

Travailler le terrain signifie donc qu’il faut prendre en compte le fait que la maladie est la manifestation physiologique de quelque chose qui se trame dans notre subconscient. Ils s’agit donc de nous interroger, de nous remettre en cause, pour découvrir quel est le conflit qui a créé le problème. Bien que tout cela soit devenu infiniment difficile pour les occidentaux que nous sommes, ça n’est en rien impossible.

Je me suis intéressée, il y a une vingtaine d’années maintenant à ce que la maladie venait nous dire de nos maux (m a u x) de l’âme et j’ai participé à quelques formations sur le sens profond des maladies parce que j’avais remarqué que plus je travaillais sur moi et moins je tombais malade.

Je ne dis pas qu’il ne faut pas aller voir un médecin, attention, loin de là. Avoir un diagnostic permet de commencer à savoir ce qui se passe, puisqu’il y a une correspondance précise entre maladie et conflit intérieur. Parfois une simple prise de conscience permet de guérir mais ce n’est pas toujours le cas. Le problème peut être engrammé très profondément, et dans le corps et dans la psyché.

Il peut être nécessaire de prendre un traitement, de se soulager, mais il est très important de ne pas s’arrêter à cette prise médicamenteuse.

Cesser d’avoir peur et de se sentir impuissants

Aujourd’hui, je me connais plutôt bien, je soigne donc ce que je vais appeler mes petits « bobos » aux huiles essentielles. Et ça fonctionne très bien pour moi compte tenu du fait que je suis très peu souvent malade. J’ai cessé d’avoir peur, cela rend ma relation à mon corps plus facile. Mais quand j’ai un doute ou que c’est très douloureux ou inconfortable, je consulte.

Quand je vivais encore en Polynésie, j’ai consulté à plusieurs reprises un médecin en médecine traditionnelle chinoise. Elle consultait à l’arrière de l’officine où son mari vendait toutes sortes de plantes séchées, de feuilles, de fleurs, de racines, d’écorces et de médicaments chinois. En France, ça n’est pas autorisé mais la Polynésie, ce n’est pas à proprement parler la France, c’est un pays d’outremer. Elle a son propre gouvernement. Et il y a une tolérance concernant la médecine chinoise et les médicaments chinois qu’il n’y a pas en France. Comme une majorité de la population locale a du sang chinois, la médecine chinoise a toute sa place là-bas.

J’étais donc allée voir cette dame pour des problèmes de bleus. Un jour, au travail, j’avais juste pris mon menton entre mes doigts pendant que je réfléchissais et je m’étais fait des marques… J’avais des bleus qui surgissaient de partout sans que je ne me souvienne de m’être fait mal. Elle m’a appris que lorsque les petits vaisseaux sanguins se fragilisent au point de rompre aussi facilement, c’est que l’on vit une période d’anxiété importante. Or, à ce moment-là, j’avais un patron tyrannique que je supportais de moins en moins. J’étais au bord du craquage nerveux mais ce travail était par ailleurs intéressant et bien rémunéré. Je ne me voyais donc pas le quitter comme ça.

Mais je ne m’étais pas encore avoué à quel point cela me rendait anxieuse de me sentir en quelque sorte piégée dans ce poste. Cette prise de conscience m’a permis de prendre la résolution de commencer à prospecter tranquillement pour un ailleurs meilleur. Cela m’a apaisée et une solution parfaite est arrivée sans que j’aie grand-chose à faire. J’ai été amenée à changer de service ! Tout simplement. Et j’ai vécu encore un moment dans cette entreprise, mais bien plus joyeusement.

Lorsque l’on veut bien s’interroger sur l’alerte que notre corps nous donne, il peut y avoir moultes changements qui se produisent ! Et même des petits miracles ! Parce que la Vie nous soutient toujours dans nos bonnes résolutions.

Un nouveau regard sur la vie

Nous habitons ce corps, il est un allié pour entendre nos conflits intérieurs. Chaque maladie a une signification, une signification qui est précise qui plus est. J’ai toute une série de dictionnaires des maladies à la maison. Ils m’ont bien aidée à mieux comprendre ce que mon corps m’indiquait.

Celui que j’utilise le plus aujourd’hui, y compris dans mes séances, quand on vient me parler d’un problème physiologique, c’est la clef vers l’auto-libération de Chistiane Beerlandt. Parce qu’elle nous y parle de la dimension spirituelle de nos symptômes. Mais il en existe plein d’autres aujourd’hui.

Pour moi, avoir chez soi un livre de décocage est une très bonne façon de cesser de tout déléguer à l’extérieur, d’apprendre ou de réapprendre à se connaître, de fonctionner en équipe : âme, corps, esprit, de reprendre son pouvoir, de revenir à sa responsabilité.

Grâce au décodage, j’ai appris à considérer mon corps comme un allié qui me transmet des informations importantes. Il me permet de prendre conscience de mes troubles intérieurs. Et sur ce chemin-là, j’ai aussi appris à moins le malmener, à tous points de vue. Se mettre à l’écoute de ce corps, représente aussi un chemin de lâcher prise sur tous les contrôles que nous pensons que nous devons avoir sur lui. Il participe grandement à nous amener sur la voie de la bienveillance, de l’amour, du respect de nous-mêmes.

Nous sommes responsables de tout ce que nous créons, et comme je le dis toujours, responsables mais pas coupables ! Responsables ne veut aucunement dire coupables. Chaque circonstance que nous vivons, même la maladie, est en lien avec ce que nous vibrons. Une part de nous vibre la peur de ne pas y arriver, de ne pas être à la hauteur et c’est notre dos qui va en souffrir. Quand nous le savons, nous pouvons mener notre propre action, en même temps que la prise d’un traitement si nécessaire, l’un n’empêchant jamais l’autre. Mais c’est ce qui permet de guérir plus facilement et d’éviter les récidives.

Le corps ne fait qu’exprimer ce qui, en nous, est une entrave à notre épanouissement. Apprendre de lui fait partie du processus pour réussir à croquer la vie à pleine dents, à la respirer à pleins poumons !

Alors, allons-y ! Croquons, respirons !

Michèle
Que la Lumière soit,
Au Coeur de Soi
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