15 Novembre 2024
Bonjour à Vous,
Si vous vous sentez ébranlés par ce qui se passe dans le monde, oppressés, "lourds", anxieux, c'est que cela répond, par effet miroir, à quelque chose qui existait déjà en vous et qui s'en trouve accentué.
Voilà pourquoi il est si important de devenir le moins « poreux » possible à l’atmosphère ambiante, aux situations traumatisantes que vivent d’autres personnes ailleurs dans le monde auxquelles nous sommes confrontés par les médias et auxquelles nous avons tous tendance à nous identifier.
Si vous avez des traumas non résolus, que vous avez vécu des choses auxquelles vous ne vous attendiez pas, qui vous ont agressé(e), vous vous êtes mis(es) en mode survie : anxiété, tension, état d'alerte constant. Impossible dans ce cas de vivre pleinement, de ressentir une vraie joie, celle d'être en vie, tout simplement. Impossible de se lancer des défis, de se risquer hors de sa zone de confort pour expérimenter quelque chose de nouveau et de possiblement exaltant. Le mode survie nous fait renoncer à bien des projets et nous contenter de ce que nous avons : inconfortable sans doute à bien des égards, mais sécurisant. Tout en tendant le dos par peur du grain de sable qui viendrait ébranler le fragile équilibre sur lequel repose toute notre vie.
La tension psychologique constante, le stress chronique, deviennent un mode de vie dans lequel on s'installe, héritage du passé, de notre enfance, de nos ancêtres. Et on ne se rend souvent même plus compte à quel point on est stressé(e), sauf que... on finit par se sentir vidé de toute énergie. Et puis, quelque chose manque à l'appel, on ressent un vide intérieur. Et la souffrance va grandissante.
Il devient difficile alors de ne pas être affecté par ce qui se passe dans le monde et cela accentue un état que l'on peut qualifier de dépressif.
Pourtant, tout cela est un appel de la Vie à changer quelque chose en profondeur en soi. On peut voir ce qui se passe dans le monde, vivre des challenges, des chagrins, mais choisir de ne pas en souffrir indéfiniment.
L’EFT (Emotional Freedom Technique - technique de libération émotionnelle) est un outil intéressant parce qu’il agit sur les méridiens du corps auxquels on donne de l’information. Cette information permet de relâcher ou d’atténuer les effets de certains traumas se présentant sous la forme d’anxiété ou de peur, de souffrance émotionnelle auxquelles s'ajoutent souvent des douleurs physiques dans le corps. Je ne suis pas une spécialiste de l'EFT, mais je me suis documentée sur le sujet. Et surtout, j’ai eu l’occasion de faire plusieurs séances d’EFT avec une amie psychothérapeute qui, elle, s’y est formée et utilise cet outil très souvent.
Ce qui est intéressant, c’est que l’on peut ressentir le relâchement dans le corps, souvent signalé par un grand soupir, avant même que l'exercice ne soit totalement terminé.
Je suis tombée dernièrement sur deux vidéos qui m’ont bien inspirée. J’ai trouvé que par les temps qui courent, relâcher le mode survie (inspiré par une vidéo avec Louise Hay) ou lâcher prise de sa colère (inspiré par une vidéo avec Wayne Dyer), tombaient à point nommé.
Exercez-vous bien !
Michèle Que la Lumière soit, Au Coeur de SoiL’EFT, (petit) mode d’emploi
Il s’agit de tapoter les points par lesquels passe un méridien (voir ci-dessous), tout en répétant à voix haute la phrase ou la portion de phrase qui va avec. Et cela forme une "ronde".
Le point karaté, vous pouvez le faire sur la main droite ou la gauche, peu importe. Vous tapotez la tranche extérieure de la paume gauche avec les 4 doigts de votre main droite (ou l’inverse).
A partir du sommet du crâne, vous utilisez vos deux mains, avec 4 doigts ou 2 doigts en fonction de l’endroit (somme du crâne : 4 doigts, parce que c’est possible, coin de l’œil : 2 doigts seulement).
Sous les bras, c’est d’un côté seulement, comme pour le point karaté.
Vous pouvez tout faire avec 2 doigts. L’important, c’est de tapoter le méridien aux endroits qui vous sont indiqués sur le schéma.
Identifiez la ou les personnes qui vous ont fait ressentir de la colère. Ca peut être un parent, une personne représentant une autorité (enseignant, patron) ou pas (élève de la même classe, collègue), un partenaire de couple, etc.
Respirer profondément après la dernière ronde. On peut répéter l’exercice plusieurs fois si besoin.