29 Janvier 2022
Si vous préférez une version audio, c'est par ici sur ma page YouTube.
Comme je le dis souvent et comme je le répéterai encore 😊, tout ce que nous vivons est là pour que nous puissions voir ce qui en nous s’oppose à l’amour. La seule raison pour laquelle nous sommes revenus ici, c’est pour aimer et expérimenter la création au travers d’un certain filtre, le plus beau et le plus intéressant, je parle bien évidemment de celui de l’amour !
Malheureusement, ce qui habite le plus l’humanité actuellement est sans aucun doute la peur. Une peur qui, quand elle est constante et porte sur trop de sujets à la fois, nous met dans une confusion qui va grandissante. Le mental tourne en rond et en boucle sur les peurs qui nous habitent, même si on ne s’en rend pas toujours compte. Tout cela forme notre signature vibratoire qui va attirer à nous des situations qui vibrent à l’identique. Et nous nous retrouvons à résoudre toutes sortes de problèmes dont nous nous serions bien passés. Le mental commence par courir dans tous les sens, écouter tout ce qui se raconter à l’extérieur. Vous savez, quand on court chercher des conseils à droite à gauche. S’il n’a rien trouvé de bien, il va revenir à l’intérieur et chercher des solutions dans notre base de données, celle de nos mémoires passées personnelles, ancestrales ou collectives. Parce que nous sommes branchés, reliés, interconnectés, à toutes ces mémoires. Il n’innove pas, il n'en a pas besoin. Il voit ce qu’il a dans sa base de données et nous sort une solution potentielle. Parfois, on s’en sort sans trop de dégâts, parfois ça se passe mal. Parce qu'aller chercher dans le passé représente un risque d’erreur majeur. Les gens qui se développent incroyablement professionnellement, à qui tout réussit, ne vont pas chercher dans le passé. Ils innovent. Ils sont donc reliés à leur source intérieure.
Prenons un exemple plus ou moins concret : imaginons quelqu’un qui a fait une grosse erreur à son poste de travail. S’i c’est un adulte sain, solide, équilibré, il va affronter la chose, prévenir qui de droit, chercher à réparer son erreur, solliciter de l’aide. Il ne pense pas à lui, il pense à l’entreprise, au groupe, à cette communauté qui est la sienne dans le moment.
Mais qu’est-ce que l’on voit trop souvent dans les entreprises ? Des personnes qui sont tétanisées par la peur : peur de la réaction de la hiérarchie et des collègues, qu’ils imaginent en colère, dans le dénigrement ou le jugement, peur de décevoir, peur de perdre des acquis, d’être rétrogradé, voire licencié. Dans l’affolement, le mental va alors chercher dans sa base de données une situation similaire vécue dans le passé, où le personnage avait réussi à s’en sortir. Et il peut, potentiellement, nous sortir une solution en lien avec l’enfance. Un moment où il avait escamoté la faute sous le tapis avant que l’un ou l’autre de ses parents ne s’en aperçoive. Ou alors il avait menti, disant que ce n’était pas lui, accusé son frère ou sa sœur. Piqué une grosse colère, peut-être, pour détourner l’attention. Où il se peut qu’il ait juste attendu que la tempête lui tombe dessus en rentrant le cou dans les épaules et en baissant la tête en espérant qu’après la vie reprendrait son cours normal. En décodage biologique des maladies, j’avais appris que les êtres humains fonctionnent sur deux modes : l’encrier ou la gomme. Le fonctionnement de l’encrier, c’est d’en rajouter : il va se mettre en colère, hurler, pleurer fort, tempêter, pour faire diversion. Le fonctionnement de la gomme, c’est de s’effacer, de se mettre dans son petit trou et de ne plus piper mot. Ça se joue sur tous les terrains, celui du couple, de la famille, du travail, de l’amitié, etc.
Alors pourquoi est-ce que les challenges nous font si peur ? Eh bien, c’est parce qu’ils semblent révéler nos failles aux yeux de tous. Et l’on n’aime pas se trouver en position de faiblesse dans un monde où la compétition est reine. C’est humain. Mais si nous accordions un peu moins de valeur à l’opinion des autres, et un peu plus à ce qui se passe en nous, nous pourrions voir que les challenges sont de vraies chances au contraire. Quand la Vie nous voit dans des attitudes qui ne sont pas de l’ordre de l’amour de nous-mêmes, qui ne vont donc pas dans le sens de notre plus grand bien, elle va venir nous solliciter pour que nous puissions nous en rendre compte. Et si ses efforts passent inaperçus, elle va revenir encore et encore nous titiller jusqu’à ce que ça fasse enfin tilt !
Pour gérer différemment les challenges, nous devons apprendre à développer notre présence. Cette présence qui, malgré les circonstances, est à même d’observer ce qui se passe et de nous alerter sur un aspect ou un autre de la situation vécue.
C’est cela qui nous permettra progressivement de sortir la peur.
Reprenons l’exemple de la personne qui a fait une grosse bêtise au travail. Si elle a appris à être dans cette observation d’elle-même, au quotidien, si elle vit donc dans une plus grande conscience, il lui semblera tout à fait normal et légitime de s’interroger plus profondément sur ce qui s’est réellement passé : qu’ai-je voulu me raconter au travers de cet événement ? Et elle va peut-être se rendre compte que cela venait simplement l’alerter sur le fait que son manque de concentration indique qu’elle n’a plus de joie à être dans ce travail. Et qu’il est peut-être temps de passer à autre chose.
Un challenge, c’est un point d’orgue qui va nous permettre d’évaluer une situation afin d’évoluer, de lâcher prise d’une croyance, d’une façon d’être ou de faire.
Toute épreuve, quelle qu’elle soit, est un point d’orgue.
Même la maladie en est un. Le corps nous renvoie, par un désordre physiologique, à une contraction mentale, psychologique ou même spirituelle dans laquelle nous sommes.
Un simple rhume est une alerte. En se rappelant de ce qui s’est passé dans les 24/48 h précédentes, on peut trouver quelle situation a provoqué une contraction en nous. Quelque chose nous a sauté au nez, nous empêchant de respirer. Cette situation est venue attirer notre attention sur une partie en nous qui n’est pas réchauffée par l’amour. C’est pourquoi quand nous sommes enrhumés, nous grelottons.
Mais il peut y avoir plus grave. Une de mes amies, une belle âme rayonnant infiniment la Lumière, a déclenché un cancer il y a deux ans. Au vu de l’organe touché, elle a tout de suite su à quel événement douloureux ça la ramenait. Elle pensait avoir bien exploré le sujet déjà, mais c’était avec sa conscience de plus de dix ans en arrière. Une fois que son attention s’est détournée de l’événement, et même s’il a été bien rangé dans une boite, ce qui n’était pas encore guéri n’a jamais cessé de rayonner son énergie délétère. La maladie l’a donc amenée à réexplorer l’événement. Explorer la maladie grave et les peurs qui en découlent forcément. Mais aussi le monde médical, qui, dans son intransigeance, l’a dépouillée de sa souveraineté qu’elle a dû retrouver, pas à pas. Au final, elle a encore infiniment grandi en sagesse. Elle a eu quelques temps de répit, le temps de remonter la pente physiquement jusqu’à ce qu’une nouvelle tumeur fasse son apparition. Avec une remarquable humilité, elle m’a dit : « Ok, la Vie m’avise que je dois reprendre mon ouvrage, donc je le fais ». Mais arrivée à l’hôpital pour une nouvelle opération, il s’est trouvé qu’elle a été accompagnée pendant son séjour par une jeune infirmière stagiaire africaine prénommée… Divinité ! Ca ne s’invente pas, ça ! Et il n’y a qu’en Afrique que l’on ose de tels prénoms ! Il semblerait, en plus, que cette toute jeune femme fasse honneur à son merveilleux prénom. Mon amie a fait sa connaissance juste avant d’entrer au bloc. Le message était d’une clarté tellement éblouissante qu’elle en a ri intérieurement. La Vie venait lui dire : « Bon alors ? Et si maintenant, tu arrêtais tes bêtises ?! Tu n’es pas obligée de t’infliger tout cela pour grandir puisque chacun de vous est la Divinité incarnée ! ». L’opération s’est révélée des plus simples et il s’avère qu’aucun autre tissu n’était atteint. Mais l’ultime guérison aura sans doute été celle de retrouver sa pleine souveraineté, de lever encore quelques voiles et d’honorer le soutien indéfectible de la Vie… car c’est dans ces incroyables synchronicités comme celle qu’elle a vécue qu’il se montre. Depuis, elle choisit de s’ancrer dans le moment présent à chaque instant et suit avec ferveur le chemin de sa joie.
Des épreuves, il y en a dans toute vie. Chacune est l’occasion de modifier la façon dont nous les recevons. Plus nous sommes observateurs de ce qui se passe, plus nous choisissons une vie consciente, moins nous nous identifions à ce qui se passe, plus nous devenons capables de participer au mouvement de la Vie, en continu et avec fluidité. L’identification, c’est cela qui est douloureux.
La perte d’un être cher peut, elle aussi, être une occasion de reconsidérer notre vision du monde. Elle peut nous permettre d’aller chercher dans nos tréfonds « l’audace de vivre » comme le dit Armelle Six dans un de ses livres. Certaines personnes ont traversé des douleurs immenses et ont été capables de les transcender. Elles nous montrent que l’on peut trouver la voie vers la reconnexion au Divin en soi, en toutes circonstances, même les plus difficiles. C’est un choix qu’elles ont fait à un moment donné. Elles auraient pu sombrer mais elles ont choisi de vivre. Et de vivre vraiment.
Fort heureusement, la plupart d’entre nous vivent surtout des situations que j’appelle « challenges » qui, pour moi, est un mot moins fort qu’épreuves. Voir la plupart des situations délicates comme des challenges et non comme une succession d’épreuves, parce que la Vie nous voudrait du mal… c’est déjà un changement d’optique.
La situation que nous vivons depuis deux ans nous fait vivre bien des challenges, justement. Elle nous montre, d’une part, à quel point la pensée matérialiste sans sagesse va à un moment donné atteindre ses limites. Mais elle nous titille surtout dans nos peurs les plus profondes. On peut donc dire que nous n’avons jamais été autant sollicités pour « renaitre à nous-m’aime », pour aller retrouver la source de toute sagesse en nous et ainsi retrouver notre liberté d’êtres souverains.
Les énergies actuelles nous amènent à voir et donc à laisser remonter tout ce qui n’est pas de l’ordre de l’amour en nous. Les vents soufflent fort et nos navires tanguent, c’est évident. Ça peut même être éreintant. Mais ce qui était caché ne peut plus l’être et c’est une bonne chose.
Les énergies actuelles insufflent en nous l’urgence de remettre l’amour au centre de tout. De vivre le moment présent, dans toute la douceur et la bienveillance possibles. De favoriser l’écoute de notre guidance intérieure et de suivre ce qu’elle nous indique au travers de nos actions quotidiennes.
Bref, il est question de l’urgence de redevenir les piliers de nos vies.
Ce chemin-là est constitué de reconnexions successives à l’amour et il peut nous donner le sentiment d’être sur des montagnes russes émotionnelles, clairement. Mais Merlin nous disait au cours d’un cercle de Lumière organisé en mars 2019 que notre conscience s’ouvrait de plus en plus largement sur toutes sortes de nouveautés, qu’elle englobait de plus en plus de connaissances et de savoirs. Il nous invitait à rester toujours ouverts et décontractés : « Chaque leçon que vous vivez, qui peut parfois être considérée comme un challenge, est une leçon de vie et représente une ouverture de conscience (potentiellement). A chaque fois, vous vous rapprochez un peu plus de l’état d’être qui vous permet de créer de la magie. Alors accueillez, observez avec curiosité, une curiosité ouverte. Veillez à être toujours dans la décontraction. Et quand vous sentez que vous vous refermez, que vous vous contractez, que tout votre champ vibratoire se contracte, observez et relâchez. La magie se trouve toujours dans ce relâchement, dans cette ouverture, dans ce regard que vous portez sur les choses que vous vivez. La magie est dans l’ouverture de votre être à tout ce qui se présente à vous. Avancez dans la vie, totalement ouverts. Il n’y a absolument rien à protéger. Rien ne peut être agressé ni violenté en vous. Rien ne meurt jamais. Cet être parfaitement lumineux que vous êtes n’a besoin de revêtir aucune armure. La seule vigilance à avoir concerne vos pensées et vos contractions. »
Par ailleurs, notre âme, notre « vaisseau mère », nous appelle à nous souvenir que nous sommes une sorte d’extension, partie faire une nouvelle exploration de l’expérience terrestre. Elle est là en soutien elle aussi. Elle nous guide et nous inspire. Que ce soit par le biais d’idées ou de pas à faire dans une certaine direction. Nous sommes rattachés à elle par la Lumière. Au sein de cette Lumière transite de l’information. Le vaisseau mère contient toutes les informations dont nous avons besoin pour faire de cette vie sur terre une aventure aussi réjouissante que possible. Dès que nous aurons cessé d’accueillir le mouvement de la Vie avec nos peurs pour l’accueillir avec amour !
Notre corps physique est le véhicule de cette « extension ». C’est un champ informationnel de Lumière. Et même s’il nous reflète tout ce que nous pensons, tout ce à quoi nous croyons, ce qui, par moments, peut être un brin irritant, je vous l’accorde 😊, toutes sortes d’expériences peuvent être vécues dans ce corps. De par mon expérience personnelle, je sais depuis l’enfance que nous n’y sommes pas enfermés inexorablement. Même si, parfois, j’ai joué à l’ignorer !
Alors, je vais conclure en disant qu’il serait bien que nous arrêtions « nos bêtises » nous aussi et que nous commencions à nous détendre ? Nous détendre vraiment !
On respire et on se détend !!
Michèle Que la Lumière soit, Au Cœur de Soi