9 Février 2017
Les énergies du moment sont très, très, challenging. Je ressens que tout va très vite, je me dis que tout va trop vite peut-être. En tout cas pour moi. Une chose se montre, je l’accueille et elle passe. Presque immédiatement après, une autre se montre, et encore une autre … Wouahou !
J’ai le sentiment que je ne peux m’attarder sur rien et ça me dérange. Mon mental se demande si les libérations sont bel et bien faites ou si les énergies du moment m’amènent seulement à tourner en rond. J’ai toujours été une « lente », qui touche, tourne, retourne, goûte, ressens chaque chose … pour n’en ignorer plus aucun recoin, aucune parcelle. Et là, ça vient, ça passe, dans un tournoiement incessant. Je me sens bousculée dans ce que je suis. Un peu incertaine. Mais suis-je vraiment celle que je crois ou puis-je m’adapter à un tempo différent ? Je reçois immédiatement le message que je me suis déjà adaptée moult fois à un nouveau tempo. Je ne suis plus une « lente » que dans une vieille croyance. OK, croyance à libérer.
Dans le même temps, tout mon être tend vers de profonds changements encore et voudrait que ça aille vite. Ma manière d’être au monde, d’envisager le monde est encore, à bien des égards, à cheval entre deux mondes. Je le sais, je l’observe. Mais faut que ça change, viiite !
Je me dis qu’il est temps de cesser de « travailler sur moi » par exemple. Non pas que je ne veuille plus faire de la place au Divin en moi mais je ressens de le vivre différemment. Je ressens de cesser d’être une bonne élève, un bon petit soldat, qui fait bien les choses, je ressens de m’accompagner avec plus de légèreté.
Ceci amène cela. Les événements me permettent de me rendre compte que mon juge intérieur est encore bien présent. Il juge mon côté lent. Je l'entends là, qui aurait même bien envie de dire "mou", mon côté mou.
Mon corps, par exemple, me parle de ce qui n’est pas léger en moi et que ça fait quand même un moment que ça dure … j’ai effectué plusieurs changements qui n’ont abouti à rien de bien concret pour le moment et je me sens de plus en plus en résistance. Minceur, voudrais-tu bien refaire partie de ma vie, cré nom de nom ??!! Le juge dit : t'en as pas fait assez.
Mon activité d’accompagnatrice est en mode pause depuis deux ou trois semaines. Il y a un goût de trop peu parce que c’est là où je vis le plus de joie, professionnellement parlant. Je souhaite donc que cette partie-là prenne de plus en plus de place. Mais au quotidien, actuellement, j’ai l’impression d’être dans une sorte d’apesanteur, sans trop savoir quoi faire, ou sur quoi porter mon attention. Le juge dit : secoue-toi.
J’observe avec toute la bienveillance que je peux ce qui se passe et qui ressemblerait presque à un retour en arrière.
De cette observation nait la nécessité de prendre soin de moi plus que jamais. Soin de mon corps par la douceur que je lui accorde, les couleurs que je porte et la nourriture que je lui donne. Soin de tout ce qui se bouscule au portillon mais aussi de ce qui dit : « prends le temps ». Soin de mon emploi du temps, des « temps morts », pour accueillir toutes ces révolutions z’intérieures qui ne se sont pas encore posées. Je connais le processus : quand ça se pose, je me réveille un beau matin en vivant une réalité différente, une sagesse plus profonde.
Je tombe sur une phrase : « La Terre Mère n’a pas besoin de grandes actions mais juste que chacun de nous s’aime et reste centré. » Avec les énergies du moment, ça me parait effectivement la voie la plus sage.
Je veux accueillir ce qui vient en me laissant juste traverser, sans me demander : c’est quoi le blocage, ça vient d’où, il faut que je travaille quoi, je fais comment, etc. Juste me laisser traverser. Accueillir, respirer, libérer. Continuer de vivre le quotidien en savourant les moments de bonheur, en remerciant la vie, en y voyant la beauté. Et profiter des moments de pause pour rêver en xxl.
Lors du précédent cercle d’unité que nous avons fait avec mon amie Maïa, j’ai accepté de voir (revoir) quelle est la vie dont je rêve. Je me suis vraiment laissée aller à rêver la vie de mes rêves, au-delà de mes limitations humaines, au-delà du « raisonnable », au-delà du « possible / impossible ». Bref, je me suis lâchée ! C’était un magnifique voyage, un moment sublime.
Je veux vivre ce Lumineux voyage très concrètement dans ma vie d’être humain. Pour le vivre, je dois m’autoriser à le rêver encore et encore. Et comme se disent les futurs mariés l’un à l’autre, je dois m’autoriser à me dire : « Oui, je le veux. » Voilà, pourquoi je vis ce que je vis en ce moment. Je travaille à concrétiser mon rêve ! Que dis-je ?! Mes rêves !!
Réconciliation, union, ré-union entre l’Humain et le Divin. La Vie nous montre, un pas après l’autre, comment aller toujours plus loin.
Je suis un être de Lumière incarné, guidé par tout un tas de monde de l’autre côté du voile, mais aussi par mon Essence, pour vivre la vie la plus en adéquation avec ma vraie nature. J’ai toute confiance en cela. Alors, mon petit juge intérieur, mon petit père fouettard, tu peux vraiment me laisser là maintenant. Ne t'inquiète pas. Tout va bien. Je surfe.
Tout se transforme tout le temps. Et l’amour s’expanse dans l’exercice de la Présence à soi.
Soyons doux et bienveillants avec nous-mêmes.
Michèle