15 Novembre 2015
Juste un petit mot, là, dans le moment, parce que me revient en tête le message que j'avais reçu de mon guide et que j'avais transmis dans un article le 27 juillet dernier sur les jeux de bourreau-victime :
"L'heure est venue pour toi de laisser aller vraiment et définitivement tous les jeux avec lesquels l'Humanité joue encore en permanence. Ces jeux qui donnent à l'un le sentiment de vivre quelque chose de puissant dans cet instant de satisfaction d'avoir eu raison de l'autre. Ce moment de pouvoir semble remplir son vide intérieur ou lui donne le sentiment de contrôler son avancée sur le chemin de la vie. Et l'autre, qui maintenant se débat dans sa nasse, a le sentiment d'avoir perdu tout pouvoir. Mais tout cela ne dure pas. Parce qu'à force de se débattre pour trouver une voie de sortie, il finit par trouver et par reprendre une partie de son pouvoir. Et l'instant de satisfaction que le premier a pu ressentir devient nul et non avenu. Cela donne l'illusion aux uns et aux autres de maîtriser, de contrôler. Mais c'est une illusion ! Car en réalité tout le monde reste enfermé dans un jeu dont la balance s'inverse en fonction des circonstances. Et vous continuerez encore et encore à vouloir contrôler la vie, ce qui s'y passe et donc les autres .... Jusqu'à ce que vous compreniez que cela doit cesser. Parce que dans tout cela il n'y a qu'un seul et unique ingrédient : la peur !!
Sors de l'illusion et continue à te déployer."
Nos croyances négatives et nos modes de fonctionnement violents (pour nous-mêmes) sont si prégnants, si "incrustés" en nous qu'il nous faut encore trop souvent, au niveau individuel, être poussés dans nos derniers retranchements pour qu'enfin, en dernier ressort, nous nous résolvions à lâcher prise de cette violence que nous nous infligeons au quotidien. Parce que nous ne savons plus quoi faire des circonstances qui nous atteignent de plein fouet, qu'il ne semble plus y avoir aucune solution, que nous sommes fatigués de lutter. Ayant épuisé toutes nos cartouches, nous lâchons ... et c'est à ce moment-là que le miracle se produit. A ce moment-là seulement ... Trop souvent encore.
Au niveau d'une nation, d'un continent ou de la planète toute entière, c'est la même chose.
J'ai fait une canalisation pour une personne la veille des attentats et je me permets d'en partager un petit passage : "Si tu pouvais abandonner le mot "souffrance" et le remplacer par le mot stimulation, ton monde en serait littéralement transformé. L'ombre en toi est aussi Divine que la Lumière car elle est là pour stimuler la Lumière en toi. Les temps viendront où elle ne sera plus nécessaire mais pour le moment, elle a encore son rôle à jouer."
Nous pouvons tous, à tout moment, choisir un mode différent. Pour vibrer différemment. A l'unisson de tous ceux qui ont déjà choisi l'amour et uniquement l'amour. Et qu'ainsi l'ombre se dissolve.
Je vis cela tous les jours et de plus en plus dans ma propre vie. L'ombre la quitte, pan par pan. Parce que j'y mets toute ma conscience, toute ma volonté, tout mon amour. Et cet amour ne se résume pas qu'à m'accorder de l'amour à moi seulement. Il grandit et se projette tout autour de moi. Il devient compassion. Avant, je n'imaginais pas ce qu'était la compassion. Ce n'était qu'un mot. Aujourd'hui, je commence à mesurer ce qu'elle est est véritablement. Et à quel point elle englobe tout et tous. A quel point elle peut se déployer.
Restons bien centrés pour continuer à sortir, pas à pas, de l'illusion et à nous déployer dans cet amour qui renaît en nous.
Dans la Lumière de l'Amour véritable,
Michèle