25 Novembre 2021
Comment fait-on pour changer la donne quand on vit une situation récurrente, difficile, qui dure, qui dure… depuis tellement longtemps qu’on finit par avoir le sentiment qu’on ne va jamais réussir à la faire évoluer ?
Imaginons une personne au chômage qui ne réussit pas à retrouver du travail. Ou une personne seule qui aimerait trouver l’amour de sa vie, mais qui ne rencontre personne qui pourrait lui correspondre. Dans les deux situations, chaque entretien qui n’aboutit pas, chaque rencontre qui ne mène à rien, va progressivement forger des croyances : « je ne vais jamais y arriver », « je ne sais pas me vendre » (une phrase vraiment horrible !), « le bonheur, ce n’est pas pour moi », « je ne suis pas compétent », « l’homme / la femme qui me correspondrait n’existe pas », « je ne suis pas aimable », « je ne vaux rien », etc.
Quand la situation dure depuis un long moment, nous y pensons très, très souvent, comme si nous étions immergés dedans. Même en étant concentré sur une tâche à accomplir, il est possible de ressentir qu’en arrière-fond, ça continue d’être là. Le mental semble en attente, prêt à nous bondir dessus de nouveau. On peut dire que nos pensées prennent littéralement notre cerveau d’assaut et qu’elles nous font développer tout un panel d’émotions négatives autour de la situation.
Rester dans cet état d’esprit où notre estime de soi est en pleine dégringolade, que nous sommes pris par la peur du manque, de la solitude, mais aussi de l’isolement social, revient à s’enfermer de plus en plus dans la situation.
En tout premier lieu, il s’agit de se poser un moment et de s’accueillir dans ce qui est ressenti. Nous avons très certainement reçu des messages (subtils) de la part de nos guides, de notre âme / notre conscience supérieure. Ils se sont épuisés à nous faire signe, mais, dans le brouhaha de nos pensées, nous ne les avons pas entendus. Nous n’avons donc pas reçu leurs messages. Le moment est venu de prendre le temps de ressentir vraiment les émotions que la situation suscite, en conscience et sans jugement, afin de cesser de passer à côté des informations qui nous sont envoyées. C’est vraiment dans les moments de relation à soi, où l’on se donne de l’attention, du respect et de la bienveillance, que nous pouvons entendre « la sagesse » qui est là, en soi, et qu’en conséquence, des guérisons peuvent avoir lieu.
Si les émotions générées par une situation s’accueillent, les pensées, par contre, doivent être canalisées. Nous construisons notre monde avec nos pensées. Nos pensées sont extrêmement puissantes puisque tout ce qui nous vient à l’esprit peut être créé. Plus nous sommes focalisés sur la situation qui nous angoisse, plus nous l’ancrons dans notre vie.
Quand les pensées de peur reviennent nous harceler, il s'agit de leur dire : « Stop ! Ça suffit ! ».
On peut respirer dans ce moment où le stress est à nouveau là. Respirer profondément, en conscience, ce qui permet de revenir au moment présent, se détendre, retrouver de la paix.
Où faire ho’oponopono, qui a un effet libérateur. Répéter les phrases : « Je suis désolé.e, pardon, merci, je t’aime » en boucle, comme un mantra, permet de libérer les émotions d'une mémoire qui remontent à la surface et nous paralysent. Quand on dit les petits mots magiques de Ho'oponopono, il faut savoir que l’on s’adresse à soi-même et à personne d’autre. (Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez lire certains des articles que j’ai rédigés sur le sujet : Ho'oponopono - Identité de Soi ou Ho'oponopono - Rectifier, rendre droit et guérir le monde en soi).
Vous pouvez aussi utiliser, bien sûr, toute autre méthode d'apaisement qui a fait ses preuves et qui fonctionne pour vous.
Nous ne générons pas une lutte de plus avec nous-mêmes en faisant cela. Nous apprenons à redevenir le souverain de notre demeure… intérieure. À nous recentrer sur ce qui est important pour nous. Nos pensées de peur, au pire nous figent sur place, nous tétanisent, au mieux nous contiennent dans un certain espace, un peu comme les algorithmes des réseaux sociaux ! En demandant à notre mental de cesser ses inutiles bavardages, nous nous donnons l’opportunité d’entendre notre petite voix à nouveau. Elle seule est créatrice de nouveauté. Mais elle ne peut émerger que du silence.
Il s’agit ensuite de décider de cesser de nourrir la situation qui nous dérange avec ces pensées de peur. Pour nourrir la situation que nous souhaiterions vivre. Avec ferveur et constance !
Cela peut sembler difficile à faire quand nous sommes au top du stress. C’est pour cela qu’il est nécessaire de commencer par accueillir les émotions qui sont là. Dans l’apaisement qui suit, il devient possible de nous mettre en mode rêve éveillé et imaginer réussir brillamment un entretien qui se termine par la signature d’un contrat, par exemple. Cela devient beaucoup plus facile. On imagine la situation rêvée, en y mettant tout notre cœur, toute la joie que l’on aurait à la vivre.
On fait et on refait l’exercice. Il est essentiel de reformater notre cerveau. Plus on le fait, plus on devient convaincu de notre capacité à réussir. Et vibratoirement, cela change tout. Les signaux de confiance que nous enverrons alors à l’univers seront bien réceptionnés !
Et en dernier lieu, il est infiniment important de se mettre dans une dynamique joyeuse, en faisant des choses qui nous plaisent. De se distraire. Pas uniquement avec des plaisirs éphémères. On peut s’impliquer dans quelque chose qui nous tient à cœur. On se reconnecte à la nature, à la beauté. On crée : cuisine, peinture, bricolage, jardinage, poterie, peu importe quel est notre univers, ce vers quoi nous sommes attirés, mais on crée !
Être sans travail ne nous qualifie pas. Pas plus qu’être célibataire. Aucun de nous n’est qu’une personne au chômage ou une personne seule. Et quand bien même ce texte serait lu par une personne seule au monde, au chômage et sans le sou, je vous le dis, vous êtes un être de Lumière incarné qui n’a pas encore trouvé la juste voie pour exprimer pleinement sa raison d’être en ce monde. Un être qui cherche à se reconnecter à cette réalité au travers de la difficulté. Le plus souvent, c’est dans la difficulté que nous retrouvons la voie vers notre Lumière. Quelque chose cherche à se révéler derrière la souffrance du moment.
Comme je l’ai dit déjà plus d’une fois dans mes textes ou dans mes podcasts sans doute aussi, j’ai connu un de ces moments où la vie que l’on a construite vole littéralement en éclat parce que l’on s’est entêté dans certaines de nos croyances, ne voulant pas voir que cela nous a amené à avoir de nombreux comportements peu respectueux de nous-même. Quand mon monde a explosé, j’ai commencé par pleurer toutes les larmes de mon corps, ne comprenant pas ce qui m’arrivait. J’ai mis du temps à me relever parce que j’avais la sensation de n’avoir plus rien à quoi me raccrocher. Mais une fois que ce monde que j’avais mis tant d’énergie à conserver a disparu, que j’ai eu fait les constats qui devaient être faits, parce qu’enfin mes yeux s’étaient dessillés, j’ai pu aller de l’avant. La douleur a été intense, le chemin a semblé long, mais c’est probablement le plus beau cadeau que la Vie m’ait fait. Elle m’a permis de ne plus jamais oublier que je suis un être de Lumière venu faire l’expérience de la matière. Même dans la difficulté, je SAIS que je suis un être spirituel faisant l’expérience de l’incarnation, venu rayonner son essence ici. C’est ce qui me guide au quotidien.
Alors, oui, il faut souvent s’y reprendre à plusieurs fois pour réussir à démêler tous les fils d’une situation récurrente. Quand elle revient dans notre expérience quelque temps après que nous avons réussi à change la donne, cela ne signifie pas que la vie nous ramène au point de départ. Il est parfois nécessaire de reprendre notre « ouvrage » pour aller un peu plus loin encore, un peu plus en profondeur encore.
En étant passés par les étapes de l’accueil, puis de la libération de ce qui ne nous convenait plus, en ayant changé certaines de nos dynamiques, nous sommes devenus plus forts, plus conscients. Et cela devient de moins en moins difficile de continuer à tisser notre toile de lumière. Parce que c’est véritablement ce que nous sommes tous en train de faire au quotidien, faire de notre vie une œuvre toute en Lumière.