29 Avril 2019
Chacun d’entre nous est une étincelle Divine, incarnée sur cette Terre pour rayonner cette Essence, cette nature essentielle.
Si le voile de l’oubli se pose sur nous à notre naissance, c’est qu’il est nécessaire que nous vivions pleinement la ré-émergence de certaines mémoires assorties des croyances limitantes qui entravent ce rayonnement de la Divinité.
Quand nous sommes prêts à nous réincarner, nous choisissons, avec notre guide – celui qui nous suit d’incarnation en incarnation - une famille qui représentera le meilleur creuset permettant de faire réémerger ces énergies que nous voulons libérer. Cela pourra paraître difficile à entendre pour certaines personnes, notamment celles qui se sont réincarnées dans des familles maltraitantes. Et pourtant, c’est toujours, dans tous les cas de figure, un choix qui a été fait au niveau de l’âme. Un choix d’amour, l’objectif étant de réellement incarner le Divin que nous sommes et donc de transcender tout ce qui nous retient. Nous sommes là, surtout dans cette incarnation d’aujourd’hui, pour faire exploser tous les carcans.
Le choix d’incarnation est un choix librement consenti et aucun plan d’incarnation n’est impossible à réaliser. Et même si, parfois, nous sommes revenus à reculons face à l’immensité de la tâche qui nous attendait, chaque incarnation portait en elle le potentiel de la réussite. Puisque nous sommes, de toute éternité, une étincelle Divine …
Nous choisissons notre sexe et en changeons d’une incarnation à une autre. Nous choisissons la couleur de notre peau et elle aussi peut changer d’une incarnation à une autre. Nous choisissons tout autant un milieu social ou une religion. Tout est expérience, tout est destiné à nous permettre d’incarner pleinement le Divin, l’Amour, que nous sommes.
Quelques temps avant le début de l’incarnation, nous allons visiter nos futurs parents. Nous leur demandons l’autorisation de nous incarner dans le contexte qu’ils ont à nous offrir.
Je me rappelle avoir visité ma mère pour convenir avec elle des termes de cette incarnation. Cela s'est passé avant ma conception dans les mondes subtils, bien sûr. Je me rappelle de son inquiétude compte tenu de ce qui s’était passé entre nous dans une autre vie. Je me rappelle de ma certitude que l'idée était la bonne ! Je me rappelle de son acceptation. Nous étions appelée à nous revoir et à retrouver la voie de l'amour.
Elle se rappelle avoir reçu mon prénom pendant la grossesse. Car nous le leur soufflons et leur intuition fait le reste. Notre prénom n’est pas non plus choisi au hasard. Il est une énergie avec laquelle nous souhaitons renaître. Encore faut-il que nos parents l’entendent, bien évidemment, mais si ce n’est pas le cas, je suis certaine que chaque âme qui se réincarne est en mesure de dépasser cet obstacle-là également.
Je n’aimais pas mon prénom que je trouvais trop masculin jusqu’à ce que je comprenne qu’il me rattachait à l’archange Michaël, d’une part mais surtout que sa signification était « qui est comme Dieu ». A chaque fois qu’il est prononcé, il vibre cette énergie. Je me suis donc fait ce cadeau, avant de revenir, de me donner la force et le courage d’atteindre mon but. Et ma mère m’a fait ce cadeau d’être à l’écoute.
La date de naissance est aussi choisie. Elle détermine l’apprentissage qui veut se faire. Le calcul du chemin de vie peut nous donner une information précieuse à ce sujet.
Il arrive qu’une âme se réincarne dans un contexte familial difficile car c’est une Lumière qui est a choisi d’alléger ce que l’on pourrait appeler le « karma » familial (bien que je n’aime pas ce mot qui est trop souvent mal compris dans nos sociétés occidentales), c’est-à-dire une lignée particulièrement souffrante. En même temps qu’elle fait ses propres apprenti-sages. Il n’est question ni de dette, ni de remboursement, ni de culpabilité, ni de pardon. Il faut observer cela avec le regard de l’amour, uniquement.
Un enfant qui revient dans un corps malade (handicap, cancer ou autre) est souvent là, non seulement pour transcender ses propres limitations mais également pour permettre à ses parents, sa famille, de transcender les leurs. Même un enfant qui décède très jeune peut repartir guéri. Car il ne faut jamais oublier que cette âme qui s’est incarnée a déjà longuement cheminé. On qualifie certaines âmes de « vieilles âmes », d’autres de « jeunes âmes » mais vieille ou jeune, elle a déjà fait du chemin avant d’arriver jusqu’à cette incarnation d’aujourd’hui.
Et dans toute incarnation, quelle qu’elle soit, il est question d’une aide mutuelle que parents et enfants s’apportent, en tant qu’âmes. C’est une question d’amour en lien avec les lois universelles. C'est un don inestimable.
Belle journée !
Michèle
Que la Lumière soit,
Au Cœur de Soi