Après vous avoir présenté en quelque sorte l'histoire du Ho'oponopono et la méthode à travers le livre "Zero Limit" dans l'article précédent, je vous livre ci-dessous, ce que j'ai personnellement retenu du livre de Joe Vitale.
Je vous cite donc ci-dessous quelques passages du livre :
Il y a une faille dans tous les programmes d’atteinte d’objectifs et de motivation. Les bonnes intentions sont là mais quand quelque chose de plus profond n’est pas aligné sur les désirs conscients, la répétition d’une phrase si positive qu’elle soit, n’aura pas grand effet.
Le vrai miracle se produit quand vous réussissez à lâcher prise sur les jouets qui sont à votre disposition et que vous misez sur la foi à l’intérieur de vous, là où précisément se trouve ce que nous appelons le Divin.
Le programme hawaïen aide à nettoyer l’inconscient où résident les blocages. Il permet de dissoudre les conditionnements cachés qui vous éloignent de vos désirs tels que la santé, l'abondance, la joie ou tout autre désir. Et tout cela se produit à l’intérieur de vous.
Pour guérir toutes les pensées et les mémoires qui nous retiennent captifs du passé, nous pouvons nous adresser à la Divinité puisqu’elle connait notre mission personnelle.
Ho’oponopono, un processus de repentir, de pardon et de transmutation, est une demande adressée à l’Amour pour éliminer les énergies toxiques et les remplacer par sa propre essence. L’amour accomplit tout cela en déversant son flux à travers l’esprit en commençant par l’esprit spirituel, le supraconscient. Puis elle continue à déverser son flux à travers l’esprit intellectuel, l’esprit conscient, le libérant de toutes les énergies liées à la pensée. Enfin, elle se dirige ver l’esprit émotionnel, le subconscient, le libérant des émotions toxiques et le remplissant d’elle-même. – Dr Ihaleakala Hew Len
Aider les gens à se souvenir de leur vraie nature, leur nature Divine et de leur rappeler quoi faire pour être cette personne – de leur rappeler que leur vraie nature est l’amour.
Nous baignons déjà dans l’amour du Divin. Ainsi, en disant Je t’aime, je suis désolé, s’il te plait, pardonne-moi, merci, nous nettoyons nos programmes intérieurs qui nous empêchent d’atteindre cet état pur : l’amour.
Dans la simple phrase : « Je t’aime », il y a trois éléments qui peuvent transformer tout ce qui existe. Ces trois éléments sont la gratitude, la vénération et la transmutation.
Les phrases que je dis sont comme des mots magiques qui ouvrent la combinaison du loquet de l’Univers. Quand je récite ces phrases qui sont énoncées comme un poème, je m’ouvre au Divin pour nettoyer et effacer tous les programmes qui m’empêchent d’être dans le moment présent.
Quand je répète : « Je t’aime, je suis désolé, s’il te plait, pardonne-moi et merci », je ne m’adresse pas alors à la personne, mais je m’exprime ainsi au Divin. L’idée derrière tout cela est de libérer l’énergie commune. Je guéris le programme limitatif en moi auquel nous participons tous les deux. Le but n’est pas d’obtenir un résultat mais d’obtenir la paix. Par contre, en le faisant, nous obtenons souvent le résultat que nous souhaitions au départ.
Vous n’adressez pas ces phrases dans le but d’être pardonné par la Divinité ; vous le dites pour vous nettoyer. Vous les adressez à la Divinité mais en fait elles sont pour vous nettoyer.
Sur nos pensées et ce qu'elles créent
L’univers physique est la matérialisation de mes pensées. Si mes pensées sont cancéreuses, elles créent le cancer dans la réalité physique. Si mes pensées sont pures, elles créent une réalité physique emplie d’amour.
Sur nos épreuves
Ho’oponopono permet d’envisager chaque problème non pas comme une épreuve mais comme une occasion favorable. Les problèmes représentent des mémoires du passé que nous visionnons à nouveau afin de nous offrir une autre occasion de voir une situation avec les yeux de l’amour et d’agir ensuite par inspiration. On adresse une demande au créateur Divin de notre choix, passant ainsi par la Divinité qui vit en chacun de nous, laquelle représente simplement une extension du créateur Divin.
Les problèmes, je les accueille tels qu’ils sont mais je nettoie les mémoires qui suscitent ces problèmes. Ainsi, ils se résolvent et je me sens bien parce qu’ils se résolvent.
Sur notre corps
Parlez à votre corps. Dites-lui : « Je t’aime tel que tu es. Je te remercie d’être avec moi. Si tu sens que tu as été abusé par moi, s’il te plait, pardonne-moi. » Prenez le temps dès maintenant et à différents moments de la journée de visiter votre corps. Que cette visite soit un moment d’amour et de gratitude envers lui. Je te remercie de me véhiculer partout. Je te remercie pour chaque respiration, pour chaque battement de cœur. » Votre corps est un partenaire dans votre vie et non un serviteur. Parlez-lui comme vous parleriez à un petit enfant. Soyez son ami. Il a besoin de beaucoup d’eau pour fonctionner adéquatement.
Sur la nourriture
Ce n’est pas la nourriture qui est dangereuse, c’est ce que nous pensons à son sujet. Si dans votre esprit, avant de manger quoi que ce soit, vous disiez à la nourriture : « Je t’aime ! Je t’aime ! Si je m’attire quoi que ce soit qui me rende malade en mangeant, ce n’est pas toi le problème, ce n’est pas moi non plus. C’est un élément déclencheur dont je suis prêt à prendre la responsabilité », alors, je vais savourer le repas parce que je saurais qu’il est maintenant nettoyé. La clé c’est l’amour de tout ce qui existe. En aimant, cette chose se transforme. Fumer est nocif si vous croyez que cela l’est, les hamburgers sont mauvais si vous pensez qu’ils sont mauvais. Tout commence par une pensée et le plus grand guérisseur est l’amour.
Sur nos résistances face à la vie
Ce dont, nous les humains, sommes inconscients est notre constante et incessante résistance à la vie. Cette résistance nous maintient dans un état constant et incessant de substitution par rapport à notre Identité de Soi, à notre liberté, à notre inspiration et par-dessus toute autre chose, au Divin Créateur lui-même. Nous sommes incapables de tenir compte de la leçon de Jésus Christ : « Ne résistez pas ». Nous ne sommes pas plus conscients d’un autre enseignement : « La paix commence en moi ». La résistance nous maintient dans un état d’anxiété et de pauvreté spirituelle, mentale, physique et matérielle.
Sur les prières
Les gens n’obtiennent pas tant ce qu’ils désirent avoir mais plutôt ce qu’ils ressentent. La plupart des gens qui prient ne croient pas qu’ils seront entendus ou qu’ils seront aidés. La plupart des gens prient dans un état de désespoir, ce qui signifie qu’ils attireront encore plus de ce qu’ils ressentent.
Quand les gens prient, ils agissent comme s’ils n’avaient aucun pouvoir, aucune responsabilité. Avec la prière Ho’oponopono, nous demandons pardon pour ce qu’il y a en nous qui a occasionné cette circonstance extérieure. La prière est un branchement au Divin. Après quoi, il ne reste qu’à faire confiance au Divin pour nous guérir. En nous guérissant, l’extérieur guérit aussi.
Le Divin n’est pas un concierge. Nous ne devons pas lui demander des choses, nous devons nettoyer.
Sur notre responsabilité vis à vis de ce qui nous arrive
La plupart des gens n’ont aucune idée du sens du mot responsabilité. Ils ne font que blâmer. En devenant plus conscients, nous commençons à voir, en plus, que nous sommes aussi responsables de tout ce que les autres font ou disent, et cela, tout simplement parce qu’ils font partie de notre expérience. Si nous créons notre propre réalité, cela veut également dire que nous créons tout ce que nous voyons, y compris ce que nous n’aimons pas.
Sur l'unité
C’est comme si nous faisions tous partie d’une grande symphonie. Chacun de nous a un instrument à jouer. Afin de pouvoir jouer ce concert et afin que tous l’apprécient, les musiciens doivent jouer leur partition et non celle d’un autre. Nous sommes dans de beaux draps quand nous ne nouons pas notre instrument ou lorsque nous croyons que celui du voisin est mieux que le nôtre. Voilà ce qu’est une mémoire. – Ihaleakala Hew Len
Le but consiste donc à ne pas s’opposer à notre rôle, c’est jouer notre partition.
Sur l’argent
Les mémoires peuvent éloigner l’argent. Si tu es libre quant à l’argent, alors tu en possèdes. L’Univers t’en donne, si tu veux l’accepter. Ce sont les mémoires anciennes qui t’empêchent d’en avoir.
L’Univers te récompense pour ta générosité. Tu donnes alors il te rend. Il te donne l’inspiration pour en gagner. En ne donnant rien, tu ne reçois rien.
Trop de gens s’enferment dans une idée et tentent de la faire correspondre à leurs attentes, et tout ce qu’ils font, c’est se couper du flot d’abondance qu’ils désirent recevoir.
Sur ce qui nous empêche de vivre notre Divinité et notre abondance
Nous vivons dans un monde mené par les croyances. Peu importe ce en quoi nous croyons, cette croyance va fonctionner. Elle encadrera nos expériences en des perceptions significatives pour nous. Alors, quand quelque chose nous arrive qui ne semble pas correspondre à notre vision du monde ou à notre système de croyances, nous trouvons une manière de le rationnaliser et de le forcer à s’y intégrer. Ou alors, nous nous construisons une dépendance qui satisfait notre esprit et l’aide à survivre. C’est notre esprit qui nous conduit à trop boire, à trop manger, à batifoler, à voler, à mentir ou à gaspiller notre temps à s’inquiéter sur la manière dont fonctionne le monde. En réalité notre esprit (peu importe ce qu’il est) est une interférence à l’expérimentation de la félicité du moment.
Nous venons dans ce monde avec un cadeau à l’intérieur de nous. Maintenant, notre esprit va juger cela. Si notre esprit le juge comme mauvais, nous allons chercher une thérapie, une méthode, un médicament, une dépendance pour soutenir ce jugement.
Enlevons l’interférence nous empêchant d’utiliser ce cadeau et nous pourrons en jouir.
Enlevons l’interférence et nous sommes de retour à l’état d’unité avec le Divin. En paix.
Le coup de pouce pour agir nous est envoyé par le Divin. C’est ça le libre arbitre. Certains l’appellent le libre refus parce que notre décision réelle est de suivre ou non cette impulsion.
Si tu nettoies, alors quand l’inspiration arrive, tu n’as qu’à agir. Tu n’y penses pas. Si tu y penses, tu commences alors à comparer et ce à quoi tu la compares n’est qu’une mémoire. Nettoie la mémoire et il ne reste que l’inspiration grâce à laquelle tu agiras sans penser.
Ceux qui suivent leurs impulsions, qui agissent toujours en obéissant à certains ordres de nature élevée, sans interférence de leur esprit, permettent aux résultats d’être ce qu’ils devraient être, sachant que tout cela fait partie d’une plus grande perspective de l’univers. C’est savoir lâcher prise tout en étant dans l’action.
Quand nous sommes à l’état zéro, là où il y a zéro limite, nous ne faisons que ce qui nous appartiens de faire.