8 Septembre 2017
Nous organisons, mon amie Maïa (page Facebook : Terre Sacrée Polynésie) et moi-même, un cercle de femmes le dimanche 17 septembre prochain .
Mais qu'est-ce qu'un cercle de femmes, en fait ?
Jean Shinoda Bolen, une des premières femmes à avoir mis en place des cercles de femmes, auteur du livre Les sorcières ne se plaignent pas, disait qu'une femme de Sagesse a appris à suivre son intuition - sa petite voix - en toute confiance, à décider de son chemin avec le cœur, à reconnaître l’amour en elle mais aussi ce qui demande à grandir encore. Elle transforme en elle ce qui doit l’être avec courage. Elle parle de ce qui lui parait important avec calme et fermeté mais sans chercher à convaincre. Elle écoute son corps et en prend soin. Bref, elle a appris à aimer qui elle est et ce qu’elle fait. Elle peut même ensuite encourager les autres à la croissance.
Elle disait aussi que « Les Femmes de Sagesse disent les choses avec compassion et ne perdent pas leur temps avec les choses qui ne leur plaisent pas. Et quand elles arrivent à voir au travers les choses, sans rancœur, ni douleur, elles deviennent clairvoyantes. »
Elle encourageait donc les femmes à formes des cercles à dimension spirituelle car : « Quand on s’assoie en cercle et que l’on fait silence, on se rend compte qu’il y a alors une connexion spirituelle avec un pouvoir transformateur. »
Nous avons eu la chance de participer à un cercle de femme qui a duré tout le week-end. Il était animé par Jeya, une chamane venue de Métropole (http://jeya-chamanisme.fr/). Nous étions un groupe de femmes, essentiellement des thérapeutes ou en voie de le devenir, sensibles et clairvoyantes, et nous avons uni nos énergies pour libérer certaines mémoires, partager nos expériences, nos idées, nos espoirs. Nous avons dansé en laissant à notre corps la liberté de se mouvoir tel qu'il le souhaitait. Un corps de femme qui danse son âme est infiniment gracieux, harmonieux, infiniment connecté à la Terre Mère. Une sagesse ancienne remonte et on se sent odalisque, déesse, prêtresse ... Nous avons aussi pleuré mais nous avons surtout ri. Nous nous sommes regardées et prises dans les bras car nous nous sommes reconnues. Nous nous sommes soutenues aussi. Et c'était magique ! MAGIQUE !!
Le passage de Jeya sur Tahiti juste avant notre propre cercle était le signe d'un rendez-vous que nous ne voulions surtout pas manquer. Une opportunité de nous relier à toutes ces femmes dans le monde qui organisent des cercles. Mais aussi à toutes les femmes, tout simplement. Et aussi, à travers Jeya, à beaucoup de traditions chamaniques. Elle a, en effet, parcouru le monde et s'est initiée aux chamanismes mongole, amérindien et toltèque. Elle chante dans différentes langues, des langues qui ne peuvent laisser notre âme indifférente.
Au son du tambour de Jeya et de ses chants, j'ai fait deux voyages en expansion de conscience. Dans l'un d'eux, j'ai retrouvé un rituel ancien, amérindien je pense, appartenant à l'une de mes vies antérieures. J'ai pris conscience qu'une étape importante de ma vie de femme, qui ne s'était pas bien passée, ne m'avait pourtant pas atteinte dans ce que je suis au plus profond de moi. Je me suis sentie toute heureuse d'avoir été si bien accompagnée par d'autres femmes dans cette autre vie. Cela a effacé le "mauvais moment" et ses conséquences de cette vie-ci. C'est tout un potentiel de force et d'énergie vitale qui me sont revenus d'un coup.
Les femmes ont la capacité de générer tout naturellement des hormones maternelles quand elles sont confrontées à la difficulté vécue par une autre personne et cela fait baisser le stress de cette personne. Nous sommes des anti-stress naturels ! Voilà une belle découverte ! Et voilà pourquoi le monde a tant besoin que nous (re)devenions des femmes sages.
Nous emmènerons donc nos participantes dans des voyages au son du tambour et des chants de Maïa mais aussi au son de ma voix les invitant à retrouver la merveilleuse femme qu'elles sont au cours de méditations soufflées par mes guides. Nous nous laisserons enseigner par un Maître de Lumière. Nous danserons et partagerons, en cercle, chaque mois, de manière à transformer en nous ce qui doit l’être, pour qu'ensuite chacune puisse communiquer les qualités féminines retrouvées en elle car elles sont nécessaires à la transformation de notre monde.
Dans la Lumière de l'amour véritable,
Michèle