27 Juillet 2013
Le message de Jeshua ci-dessous, canalisé par Pamela Kribbe, parle de nos émotions et de la manière la plus juste de les appréhender, avec amour, encore et toujours, bien évidemment ! Pour nous ajuster progressivement à notre essence divine, découvrir cette autre réalité de nous-mêmes. Une hygiène de vie essentielle, qui, quand on la pratique, nous amène à toujours plus d'acceptation et donc moins de résistance face à ce que l'on vit.
Bonne lecture et lumineuse journée à tous !!
Michèle Que la Lumière soit Au Coeur de soi
Cette canalisation a été présentée en direct le 6 février 2005 à Haaren, aux Pays-Bas. Les paroles ont été légèrement révisées pour améliorer la lisibilité.
"Chers amis, je suis enchanté d’être à nouveau parmi vous et de communiquer de cette façon avec vous. Je dois dire que cela signifie beaucoup pour moi aussi. J’aime ces assemblées car de cette façon, je peux être plus proche de vous que depuis mon plan de réalité. Mais je vis toujours dans vos cœurs et j’attends les moments de votre vie où vous êtes réceptifs et sensibles à mon énergie. Mon énergie, celle du Christ qui renaît en ce temps, n’est pas seulement mon énergie. Ce n’est pas simplement l’énergie d’un homme qui a vécu sur terre à une époque ; c’est un champ d’énergie collectif auquel vous prenez part d’une façon plus intime que vous ne le pensez.
Vous avez tous fait un vœu un jour, vous avez tous eu l’intention de manifester cette énergie dans la réalité de la terre, de l’ancrer à la terre. Durant de nombreuses vies, de nombreux siècles, vous avez œuvré à cette mission. Vous êtes tous dans un processus d’enfantement de la semence du Christ en vous et je vous y aide.
J’ai été un précurseur, mais planter la semence du Christ a été le fruit d’un effort collectif. Et même ma venue sur terre n’a été possible que grâce au champ d’énergie ici-présent, tissé par vous. Nous œuvrons ensemble, nous sommes une unité. Je suis donc accessible à chacun de vous. Je ne suis pas exclusivement disponible pour une personne. Je suis au service de chacun de vous.
Aujourd’hui, je veux vous parler d’un sujet qui vous touche intimement et fréquemment dans votre vie quotidienne.
Il s’agit de gérer vos émotions.
La dernière fois, j’ai parlé des énergies de l’homme et de la femme qui traversent votre champ d’énergie et vos chakras. J’ai insisté sur l’importance de guérir les trois chakras du bas car cela fait partie du fait de devenir entier et complet. J’ai pensé qu’il était important d’insister là-dessus car ceux d’entre vous qui sont assoiffés de spirituel ont tendance à se retirer, à la fois en pensée et en sentiment, vers les chakras du haut.
Le cœur, le troisième œil et le chakra-couronne vous attirent car ces centres d’énergie vous connectent avec les royaumes supérieurs qui vous sont si naturels.
Mais les véritables avancées intérieures doivent à présent avoir lieu à un niveau inférieur, dans la zone des chakras du bas, plus proches de la terre.
La zone des émotions est vitale dans votre processus d’évolution vers la liberté et l’intégralité. Vous êtes des êtres spirituels. Vous venez d’un plan de réalité où la densité et la rudesse de la réalité terrestre vous étaient inconnues. Cela a été difficile à gérer.
Au cours de nombreuses vies, vous avez tenté d’exprimer votre énergie cosmique ici sur terre. Et dans cette expression, dans la transmission de votre énergie à la terre, de nombreux traumas profonds se sont installés. Votre corps émotionnel est plein de plaies et de traumas. C’est de cela que je veux parler aujourd’hui.
Toute personne qui emprunte le chemin de la croissance intérieure connaît l’importance des émotions : vous ne devez pas les refouler mais trouver une sorte d’accord avec elles et finalement, les libérer. Mais comment cela fonctionne vraiment, ce n’est pas toujours clair.
Je veux tout d’abord faire une distinction entre émotions et sentiments. Je ne suis pas concerné ici par des termes spécifiques ou des étiquettes et vous pouvez les appeler différemment, mais je veux faire une distinction entre les émotions dans le sens d’énergies qui sont essentiellement des expressions d’incompréhension et les sentiments ou énergies qui sont une forme de compréhension supérieure.
Les sentiments sont vos professeurs, tandis que les émotions sont vos enfants.
Les émotions sont des énergies qui se manifestent clairement dans le corps physique. Les émotions sont des réactions à des choses que vous ne comprenez pas vraiment. Considérez ce qu’il se passe quand vous êtes pris dans un accès de fureur. Par exemple, quelqu’un heurte vos sentiments par surprise et vous vous mettez en colère. C’est quelque chose que vous pouvez ressentir dans votre corps ; vous sentez l’énergie se tendre à certains endroits. Cette tension physique, cette contraction qui suit le choc énergétique montre qu’il y a quelque chose que vous ne comprenez pas. Une énergie vient vers vous et vous la trouvez injustifiée. Ce sentiment d’être traité injustement, bref, cette incompréhension, est déchargé à travers l’émotion. L’émotion est l’expression de cette incompréhension, c’est une explosion énergétique et un soulagement.
Quand cela se produit, vous êtes confrontés au choix suivant : que vais-je faire de cette émotion ? Vais-je agir en fonction de cela ? Vais-je l’utiliser comme combustible pour nourrir mes réactions envers les autres ou bien est-ce que je laisse cette émotion exister en faisant reposer mes actions sur autre chose?
Avant de répondre à cette question, je veux expliquer la nature des sentiments.
Les émotions sont donc essentiellement des explosions d’incompréhension que vous pouvez percevoir clairement dans votre corps. Les sentiments, quant à eux, sont de nature différente et sont aussi perçus différemment. Les sentiments sont plus tranquilles que les émotions. Ce sont les murmures de l’âme qui vous envoie de petits signaux, une évidence intérieure ou une action intuitive soudaine qui ultérieurement s’avère très sage.
Les émotions ont toujours un aspect très intense et spectaculaire. Considérez les crises d’angoisse, la peur, la fureur ou la tristesse profonde. Les émotions vous possèdent complètement et vous font sortir de votre centre spirituel. Sur le moment, vous êtes bouleversés, vous êtes pleins d’une sorte d’énergie qui vous déstabilise et vous fait perdre votre clarté intérieure. Dans ce sens, les émotions sont comme des nuages qui passent devant le soleil.
Je n’ai rien contre les émotions. Elles ne doivent pas être refoulées. C’est un moyen très précieux de vous connaître plus intimement. Mais je veux préciser la nature de l’énergie émotionnelle : c’est une explosion d’incompréhension. Essentiellement, les émotions vous déstabilisent.
Les sentiments, quant à eux, vous amènent plus en profondeur de vous-même, dans votre centre. Les sentiments sont étroitement associés avec ce que vous appelez l’intuition. Les sentiments expriment une compréhension plus élevée, de celles qui transcendent les émotions et le mental.
Les sentiments ont leur origine dans un lieu non-physique, en-dehors du corps. C’est pour cela qu’ils ne sont pas localisés à un endroit du corps physique.
Considérez ce qu’il se passe lorsque vous ressentez quelque chose, une atmosphère ou une humeur, ou lorsque vous avez un pressentiment au sujet d’une situation. Il y a une sorte d’évidence alors qui semble venir de l’extérieur et qui n’est pas une réaction de votre part à quelque chose d’externe. Cela vient de nulle part. (Comme vous dites si bien : « ça tombe du ciel »). A ce moment-là, vous sentirez peut-être quelque chose s’ouvrir dans le chakra du cœur.
Ces moments d’évidence sont fréquents. Par exemple, il vous arrive de « savoir » quelque chose au sujet de quelqu’un sans lui avoir vraiment parlé. Vous pouvez pressentir quelque chose vous concernant tous deux qui plus tard jouera un rôle important dans votre relation. Ce genre de choses n’est pas très facile à expliquer, c’est simplement un sentiment, ce n’est pas facile à comprendre pour le mental. (C’est là où votre mental devient sceptique, qu’il vous dit que vous vous racontez des histoires ou que vous devenez fou).
J’aimerais mentionner une autre énergie qui est plus de nature « sentiment » qu’ « émotion ». C’est la joie. La joie est un phénomène qui transcende l’émotionnel. Il vous arrive parfois de ressentir une sorte de joie intérieure qui vous transporte sans raison particulière. Vous ressentez votre divinité et votre relation à tout ce qui existe. Un tel sentiment peut se manifester quand vous vous y attendez le moins. C’est comme si quelque chose de plus grand vous touchait ou que vous touchiez une réalité plus grande. Les sentiments ne se laissent pas facilement cerner et ils semblent « tomber du ciel ». Les émotions ont presque toujours une cause immédiate et claire : un déclic dans le monde extérieur qui déclenche vos réactions.
Les sentiments ont leur origine dans la dimension de votre Soi plus grand. Vous avez besoin de silence pour saisir ces murmures dans votre cœur. Les émotions sont capables de déranger ce silence intérieur et cette paix. C’est pour cela qu’il est vital de devenir émotionnellement calme et de guérir et libérer les émotions refoulées. C’est seulement à partir de votre sentiment qui vous relie à votre âme que vous pourrez prendre des décisions équilibrées.
En étant tranquille et en paix, vous pouvez ressentir de tout votre être ce qui est juste pour vous à un moment donné. Prendre des décisions qui reposent sur les émotions, c’est prendre des décisions à partir d’une position non-centrée. Vous avez d’abord besoin de libérer vos émotions et d’entrer en contact avec votre centre intérieur, là où il y a de la clarté. A présent, je veux parler de la façon de gérer au mieux vos émotions.
J’ai dit que « les sentiments sont vos professeurs et les émotions vos enfants ». Le parallèle entre « être émotif » et « être comme un enfant » est frappant.
Votre enfant intérieur est le siège de vos émotions. Il y a aussi une ressemblance frappante entre la façon dont vous gérez vos émotions et la façon dont vous gérez de vrais enfants.
Les enfants sont honnêtes et spontanés dans leurs émotions, ils ne les cachent pas ni ne les refoulent à moins que les adultes ne les encouragent à le faire. Le fait que les enfants expriment spontanément leurs émotions ne signifient pas cependant qu’ils les vivent de manière équilibrée. Chacun sait que les enfants sont souvent emportés par leurs émotions (fureur, peur ou tristesse) et sont souvent incapables d’y mettre un terme. Dans ce genre de situation, l’enfant peut pratiquement se noyer dans ses émotions et cela le déséquilibre, le déstabilise.
L’une des raisons de cette émotivité est que l’enfant n’a que tout récemment quitté un monde où il y a très peu de limites. Dans les dimensions éthériques ou astrales, il n’y avait pas de restrictions ni de limitations comme celles du monde physique, dans le corps physique. Les émotions de l’enfant sont souvent des réactions d’incompréhension face à cette réalité physique. C’est pour cela qu’en grandissant, l’enfant a besoin d’aide et de soutien dans la gestion de ses émotions. Cela fait partie d’une incarnation équilibrée sur terre.
Donc, comment gérez-vous les émotions, que ce soient les vôtres ou celles de vos enfants ?
Les émotions ne doivent pas être jugées ni refoulées. Elles sont une part vitale de vous-même, en tant qu’être humain et ont donc besoin d’être respectées et acceptées. Vous pouvez les considérer comme vos enfants qui ont besoin de votre attention, de votre respect et aussi de votre guidance.
La meilleure façon de considérer une émotion, c’est de la voir comme une énergie qui se présente à vous pour être guérie. C’est pour cela qu’il est important de ne pas être complètement balayé par l’émotion, mais de rester capable de la regarder à partir d’une position neutre. C’est important de rester conscient.
On pourrait le dire ainsi : ne pas refouler une émotion mais ne pas non plus s’y noyer. Car lorsque vous vous y noyez, lorsque vous vous identifiez complètement à elle, l’enfant en vous devient un tyran qui finira par vous égarer.
La chose la plus importante que vous puissiez faire avec une émotion, c’est de lui permettre d’être là, de ressentir tous ses aspects, tout en ne perdant pas conscience de vous-même. Prenez par exemple la colère. Vous pouvez inviter la colère à être complètement présente, la vivre dans votre corps à plusieurs endroits, tout en l’observant de façon neutre. Un tel type de conscience apporte la guérison. Ce qu’il se passe dans cet exemple, c’est que vous entourez l’émotion, qui est essentiellement une forme d’incompréhension, avec de la compréhension. C’est de l’alchimie spirituelle.
Laissez-moi vous l’expliquer à l’aide d’un exemple. Votre fille s’est cognée le genou contre la table et ça fait vraiment mal. Elle est furieuse, elle crie de douleur et, de colère, elle donne un coup de pied à la table. Elle considère que la table est la source de sa douleur.
La guidance émotionnelle à ce moment-là veut que les parents commencent par aider l’enfant à mettre un nom sur son expérience. « Tu es furieuse, n’est-ce-pas ? Tu as mal, hein ? » Nommer les choses est essentiel. Vous transférez la racine du problème de la table à l’enfant. « Ce n’est pas la table mais toi qui es blessée, c’est toi qui es en colère. Et oui, je comprends ton émotion ! »
Le parent entoure l’émotion de l’enfant de compréhension, d’amour. Au moment où l’enfant se sent comprise et reconnue, sa colère va peu à peu s’estomper. La douleur physique peut encore être présente. Mais sa résistance à la douleur, la colère qui l’entoure, peut se dissoudre. L’enfant lit de la compassion et de la compréhension dans vos yeux et cela détend et apaise ses émotions. La table qui est la cause de ces émotions n’est plus concernée.
En entourant une émotion de compassion et de compréhension, vous détournez l’attention de l’enfant de l’extérieur vers l’intérieur et vous apprenez à l’enfant à prendre la responsabilité de l’émotion. Vous lui montrez que sa réaction à un déclic extérieur n’est pas déterminée mais que c’est une question de choix. Vous avez le choix entre l’incompréhension ou la compréhension. Vous avez le choix entre lutter ou accepter. Vous avez le choix.
Cela s’applique aussi à votre relation à vos émotions, à votre enfant intérieur. Admettre vos émotions, les nommer et faire l’effort de les comprendre, signifie que vous respectez et aimez vraiment votre enfant intérieur. Se détourner de l’extérieur vers l’intérieur, prendre la responsabilité de l’émotion, aide à créer un enfant intérieur qui ne veut pas blesser les autres, qui ne se sent pas victime. Les émotions fortes, telles que la colère, la rancune ou la peur, ont toujours une composante d’impuissance, c’est-à-dire l’impression que vous êtes victime de quelque chose qui vous est extérieur.
Ce que vous faites lorsque vous ne vous concentrez pas sur les circonstances extérieures mais plutôt sur votre réaction et votre douleur, c’est que vous acquittez le monde extérieur d’être la cause de vos émotions. Vous ne vous souciez pas tant de ce qui a causé l’émotion. Vous vous tournez complètement vers l’intérieur et vous vous dites : bien, telle a été ma réaction et je comprends pourquoi. Je comprends pourquoi je la ressens et je vais l’accueillir.
Considérer vos émotions de cette manière aimante est libérateur. Cela requiert une sorte d’auto-discipline. Cesser de voir la réalité extérieure comme la source du mal et en prendre la responsabilité signifie que vous reconnaissez avoir le choix de réagir de cette façon. Vous arrêtez d’argumenter pour savoir qui a raison et qui a tort, qui est à blâmer pourquoi et vous brisez simplement tout l’enchaînement des événements qui sont arrivés à votre insu. « Je vis maintenant cette émotion pleinement conscient d’avoir choisi d’agir ainsi ». C’est cela prendre sa responsabilité. C’est cela le courage !
L’autodiscipline en cela est que vous renoncez à être celui qui a raison ainsi qu’à passer pour la victime impuissante. Vous renoncez à vous sentir furieux, incompris et toutes les expressions de victimisation qui peuvent sembler bonnes par moments. (En fait, vous aimez souvent les émotions qui vous dérangent le plus).
Prendre sa responsabilité est un acte d’humilité. Cela signifie être honnête envers vous, même dans vos moments de faiblesse. C’est l’autodiscipline qui vous est demandée. En même temps, ce genre de retour sur soi requiert la compassion la plus haute. Non seulement vous considérez honnêtement cette émotion comme votre création mais aussi avec une douce compréhension. « Tu as choisi la colère cette fois, n’est-ce pas ? » La compassion vous dit : « Bien, je vois pourquoi et je te pardonne. Peut-être qu’en ressentant mon amour et mon soutien plus clairement, tu ne te sentiras pas enclin à choisir cette réponse la prochaine fois. »
C’est là le vrai rôle de la conscience dans une autoguérison. C’est ce que signifie l’alchimie spirituelle. La conscience ne combat ni ne rejette rien ; elle entoure les ténèbres de conscience. Elle entoure les énergies d’incompréhension de compréhension et transforme ainsi le vil métal en or. La conscience et l’amour sont essentiellement la même chose. Être conscient signifie laisser une chose exister et l’entourer de votre amour et de votre compassion.
Jeshua
Pamela Kribbe : http://jeshua.net/fr