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Michèle - Au Coeur de Soi

Renouer avec la force... et la douceur, de l’enfant Lumière qui est en soi

Pour la version audio, cliquer ici.

J'avais envie de vous partager un rêve que j'ai fait, dernièrement. C'était un de ces rêves qui viennent pointer le doigt une problématique dont on n'avait pas conscience jusque-là. Dans ce rêve, je suis une femme et je vois trois personnes en face de moi, une grand-mère à droite, une mère au milieu et une toute jeune fille à gauche. Le contact du regard avec la grand-mère et la mère est calme et tranquille. Mais la jeune adolescente, elle, me lance un regard noir. Elle est visiblement en colère. Et puis, elle tourne les talons et choisit de s’enfuir. Je me lance à sa poursuite et me retrouve au cœur d’une forêt très lumineuse. Elle est là, elle me regarde, droit dans les yeux, altière. Je vois que son corps a changé pour se transformer en corps de biche ou de jeune cerf, au pelage tout blanc. Je ne suis pas certaine de l’énergie qui est là, qui peut être féminine tout autant que masculine. Je me réveille, toute à ma surprise. Et les infos affluent.

J'ai d'abord la vision d'un cadre divisé en 4 parties. Avec l'ado, la femme, la mère et la grand-mère dans chaque partie. Je comprends que toutes me représentent. La grand-mère, c'est la femme sage, celle qui a atteint un certain âge. J'ai fêté mes 60 ans en janvier dernier. J'aborde donc cette phase de la femme sage. La mère, c’est toujours moi, mais dans un autre rôle, à un autre âge. Toutes deux sont en paix, semble-t-il. Bien évidemment, l’enfant ado, c’est moi aussi. Or, elle était en colère cette enfant. Et je comprends immédiatement que le regard que je porte sur elle, encore aujourd’hui, doit être changé. Comme si je ne voyais toujours que sa fragilité. Or, dans mon rêve, elle est venue me demander d'avoir une autre approche. De faire un "reset". Et, effectivement, la petite fille que j'ai été avait dans sa besace toutes sortes de connaissances. Elle portait en elle une vision très mature sur ce qui était juste et ce qui ne l’était pas. Sur ce qui manquait d’amour dans l’attitude des adultes. Elle savait qui venait à elle dans le mensonge, se cachant derrière ses masques, et qui venait à elle dans la vérité de son être. Il y avait cette voix qui s'exprimait parfois, à la fois interrogative et sévère : « Mais ils ne savent pas que la Vie, ce n’est pas cela ? » « Cela » étant les disputes, les guéguerres, la compétition, etc. Elle méditait tous les soirs alors qu'on ne le lui avait jamais appris et plongeait dans le cosmos. C'est là où elle se sentait le mieux parce qu'elle se reliait au grand Tout. Personne ne paraissait avoir conscience de ce dont, elle, avait conscience. Elle n'en a donc jamais parlé. Puis, elle a fait mine "d'oublier"... Et à l'âge adulte, elle a fait venir à elle toutes sortes d'expériences, pour se souvenir à nouveau. Quand je considère cela avec mon regard "tout neuf", ce regard qui fait suite au rêve, je me dis que le plan était grandiose, en fait ! Il fallait survivre. Elle a survécu. En tout cas, en ce qui me concerne, c'était vraiment une question de survie.

Dans le rêve, elle m'a parlé, symboliquement, de l'une de ses qualités les plus importantes. Je suis allée voir la symbolique du cerf et de la biche sur internet. Le premier article sur lequel je suis tombée, disait que tous deux représentent à la fois la douceur et la puissance. Et ça m'a parlé parce que ça fait des mois que je suis sur le sujet de la puissance de la douceur, que je me reconnecte à cela petit à petit. Je connais bien cette douceur, je l’ai toujours portée en moi. Mais elle m’est souvent apparue comme étant ma principale faiblesse. J’ai renoué avec la puissance de cette douceur-là - qui n’est qu’autre que l’Amour avec un grand A - dans mes soins. Mais pas encore véritablement dans ma vie personnelle. Et c’est là que le bât blesse. C’est d’ailleurs pour cela que la veille au soir, j’avais interrogé ma Conscience, et que je me suis donné ce rêve. La petite fille souhaite définitivement quitter le cadre qu'une de mes croyances lui a imposé : douceur = faiblesse. Je dois donc libérer cette croyance pour qu'elle puisse entrer dans le royaume de la puissance de la douceur. Dans tous les aspects de ma vie.

Dans la journée, les guides me disent : « Où que vous soyez, quoi que vous fassiez, qui que vous vous sentiez être, vous êtes en contact permanent avec ce que vous êtes véritablement. Quand vous avez fait le choix de faire le grand saut à nouveau, vous êtes revenus avec toute la sagesse et la clairvoyance nécessaires à votre projet. Le projet est toujours cohérent avec le cheminement de l’âme. Il trouve sa place entre blessures à libérer, expériences à faire et offrande de ce rayonnement qui est le vôtre ». Le tout étant d'arriver à se mouvoir avec une certaine fluidité entre ces différentes données.

La puissance de l'amour est dans la douceur dans laquelle on s'accorde d'être.

Pour vous qui êtes revenus avec une forte sensibilité et une certaine clairvoyance, qui avez choisi (sur l’autre plan) un milieu peu ou insuffisamment ouvert, ce qui n’a donc pas été facile, il peut y avoir eu, par nécessité, une forme d’oubli de soi qui s’est installé. Il a pu sembler nécessaire, à l'enfant que vous étiez, d’oublier, pour mieux vous adapter à votre environnement. Mais tout n'est pas oublié, en réalité. Parce qu'il en reste toujours quelque chose, comme une imprégnation, un effluve vibratoire, qui mène, tôt ou tard, à un réveil.

Mais vous avez peut-être gardé au fond de vous un sentiment d’inadaptation, d’inadéquation, de fragilité ou de faiblesse. Il devient alors nécessaire, à un moment donné, de retrouver le sens de qui était véritablement l'enfant que vous avez été. Retrouver la notion de sa force, de sa sagesse, de son amour. Il s’est adapté pour survivre et le mode « survie » - qui est, soit dit en passant, le mode d’existence le plus généralisé au sein de l’humanité - peut être difficile à quitter, malgré tout le travail sur soi qui a été accompli. Comme s’il y avait encore des dangers à être qui l’on est vraiment, à manifester sa connaissance… à faire briller sa lumière.

Les enfants particulièrement sensibles, qui semblent les plus « inadaptés » à cette vie sur Terre, sont ces âmes qui ont longuement cheminé, sur de nombreuses planètes, dans différents systèmes, à travers différentes formes d’existences. Je le sais, puisque j’en ai retrouvé pour moi-même, mais aussi pour certaines des personnes qui m'ont consultée, lorsque cela s’est avéré utile pour elles.

Et puis vous avez choisi la Terre… L’endroit où "manifester sa lumière" semble être tellement difficile... Vous pouvez avoir accompli des miracles dans certaines de vos incarnations terrestres ou vous être laissé complètement déborder dans d’autres. Qu’importe. Vous avez acquis une grande sagesse au fil du temps. Vous êtes donc sensibles à toutes les manifestations du Divin sur cette Terre, à cette fabuleuse collaboration qui existe entre la Terre Mère et la Source. Sensibles à tout ce qui peut exister grâce à cela.

Mais vous pouvez avoir eu le cœur brisé en constatant qu’il n’y a toujours pas suffisamment d’amour dans le cœur des Hommes pour s’émerveiller de la même manière et respecter toutes ces heureuses manifestations du Divin sur la Terre. Vous pouvez aussi avoir eu le cœur brisé de ne pas avoir, vous-mêmes, été reconnus comme l’une de ces merveilleuses manifestions du Divin sur Terre. Il vous a donc fallu vous constituer une carapace, vous endurcir, obscurcir votre vision. Pour survivre. Et c’est là qu’a pu naitre la croyance que cette « sensibilité » n’était pas la meilleure façon d’être. Peut-être avez-vous envié ceux qui étaient revenus avec un cœur plus hermétique, plus fermé pensant que cela aurait été plus simple.

Et pourtant, ces êtres-là - vous, moi et bien d'autres - sont ceux qui ont toujours été destinés à se réveiller le moment venu. Même si ce réveil n’est pas un moment agréable, qu’il se présente la plupart du temps au travers d’un grand sentiment d’inconfort intérieur, qu’il implique de grandir émotionnellement, d’entrer dans plus de détachement, il permet de se désidentifier de la personnalité, de faire le tri entre ce que l’on conserve du passé et ce qu’on laisse aller. Il permet un renouvellement de l’être. Il permet de revenir à un plus grand respect de soi et de progressivement retrouver son authenticité, son intégrité.

Non, ce n’est pas un parcours facile. Le manque de confiance, la panique, le doute, peuvent nous submerger à certains moments. Il peut même y avoir l’envie de quitter ce plan pour retrouver la douce chaleur de l’amour inconditionnel, la sécurité, la paix, la joie d’être à nouveau au cœur de cet amour. Mais, on le sait bien, c'est dans l'incarnation que l'on a choisi de retrouver tout cela.

Alors, dans le cours de ce processus si inconfortable, tel que cela m’a été montré par ma propre Conscience, il peut s'avérer utile, voire indispensable, de revenir à une vision plus juste de l’enfant que l'on a été, qui a tout traversé pour en être là où il en est aujourd’hui.

Je bénis la force de l'enfant que j'ai été et qui n'a jamais renoncé à rayonner.

Je ne saurai que trop vous conseiller de vous réconcilier avec cet.te enfant. Il/elle n’était ni inadapté.e, ni inapte, ni fragile, ni faible. Bien au contraire. Il/elle est né.e pour participer à créer un monde plus en adéquation avec les grandes lois de l’univers, sur cette Terre. Et il/elle est toujours là, au fond de vous. Toujours vivant.e, toujours vibrant.e. Puisque vous êtes là. Cela devrait vous conforter dans l’idée que vous avez fait preuve d’une force, et souvent d’une maturité, incroyables. Béni soit cet.te enfant qui continue de grandir en vous, qui a toujours l’envie de vivre dans un monde centré sur le cœur et l’élan de participer à créer ce monde.

Il y a un "petit quelqu'un" en vous qui n’a jamais abandonné l'affaire ! Reconsidérez totalement votre vision. Regardez-le, regardez-la, du point de vue de la Source et non du point de vue de ceux qui l’ont jugé.e, mésestimé.e, catalogué.e, étiqueté.e, pointé.e du doigt. Vous, l’adulte, revisitez votre enfance. Imaginez le regard que la Source porte sur cet.te enfant et sur tous les choix qu’il/elle a faits pour garder vivante en lui, en elle, la flamme qui l’animait. Ressentez cet amour inconditionnel.

L’enfant choisit d’instinct. Or, les choix de l’intuition sont ceux qui ne trompent pas. Ils ne renient pas l'être que nous sommes. Les choix de l'enfant lui ont permis d'aller plus loin. Soyez convaincus de cela. Le choix de l’oubli n'était que provisoire. Car un jour, le feu se rallume. 

Renouez avec l’enfant lumière que vous avez été. Redonnez-lui votre confiance. Cet.te enfant vous aidera à vous libérer du mode survie dans lequel vous vous sentez peut-être encore plongé. Et à vous déployer plus amplement.

Redonnons son pouvoir à l'enfant que nous avons été.

Michèle
Que la Lumière soit,
Au cœur de Soi
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