18 Mai 2022
Tout en lisant ma lettre, vous pouvez écouter un peu de musique douce, en cliquant sur le lien qui est tout en bas.
Bonjour à Vous,
Je ne vous ai pas fait de lettre mensuelle en mars, ni en avril, car j'ai dû prendre le temps d'accueillir ce qui se m'arrivait. Courant février, j'ai senti que quelque chose se passait dans mon oreille droite, alors que j'étais en pleine séance ! Une heure plus tard, j'étais totalement sourde de cette oreille. Visite chez l'ORL : suspicion d'AVC... Okay !
Par les temps qui courent, on est toujours plus ou moins en grand chantier intérieur, on ne va pas se mentir. Mais parfois ça peut prendre une tournure encore plus intense. Surtout actuellement. Il semblerait que plus rien de ce qui est de l'ordre du non-amour puisse perdurer. On ne nous laisse plus le choix.
J'ai donc pris le temps d'accueillir les infos. Notamment, ce que j'avais entendu pendant cette séance qui m'avait ramenée à moi et à l'une de mes croyances. Il aura fallu presque 2 mois pour que je décrypte entièrement le truc.
Mon oreille s'est bien remise, mais d'autres choses ont suivi. Tout me ramenait au corps. Cela faisait suite à un enseignement reçu par le biais de séances et de soins collectifs successifs, ayant trait au corps.
Pour aller plus loin, plus profond, dans l'amour et, plus spécifiquement, dans la douceur. Envers moi-même, bien sûr. Plus loin et plus profond dans le lâcher prise et l'accueil aussi.
J'ai à nouveau rendu visite à cette part de moi qui jouait encore avec la possibilité de s'échapper (si les choses ne se passent pas comme je veux, alors je repars de l'autre côté...). J'ai bien entendu cette fois, celle qui disait qu'elle ne souhaitait pas que le chemin s'arrête là. Parce que tout n'était pas encore expérimenté. Du coup, pendant tout un temps, j'avais le cœur en fête à mon réveil chaque matin (Rooh, je me suis réveillée ! Coool !). La maladie nous rappelle souvent à l'essentiel.
J'ai fait l'expérience de la paix - un océan de paix - au sein même d'une douleur aiguë provoquée par un abcès dentaire que je ne parvenais pas à faire soigner parce que nous sommes en plein désert médical par ici. C'est dans l'accueil profond de ce qui était vécu, sans plus aucune résistance, que j'ai fait cette expérience inédite, qui a entrouvert une nouvelle porte.
Je me suis aussi réconciliée avec le monde médical. Il s'agit de mettre de la conscience dans tout ce qui est vécu, bien évidemment. Mais les médecins peuvent avoir leur place dans certains processus liés au corps. Je l'avais un peu oublié. Le corps nous ramène vraiment à la matière, à ce monde dans lequel on vit.
En me ramenant à moi, la maladie m'a fait voir ce que je ne voulais pas voir. Ou, ce que je voyais sans trop vouloir m'en occuper. À ce que j'ignorais, mais qui était à l'œuvre. À ce qu'il est possible de vivre dans ce corps, lui qui incarne notre volonté d'être et de vivre dans la matière. Et c'est énorme !
Un certain mouvement, qui me ramenait au corps, avait commencé en novembre. Je l'avais suivi sans imaginer le moins du monde tout ce que j'allais traverser !
Mais tout ne nous ramène toujours qu'en un seul lieu, celui où nous retrouvons le sens de notre Divinité.
Dans la douceur de l'Amour,
Michèle Que la Lumière soit, Au Cœur de Soi**************************
Alors, pour cette édition du mois de mai, je vous invite à lire plusieurs articles ou à écouter certains sur ma page YouTube, si vous ne l'avez pas déjà fait :
En février, j'avais partagé un soin collectif Fusionnez avec la Source en vous. Il est en diffusion libre.
En avril, c'est un message canalisé que j'ai mis sur le blog : Vous êtes au bout du chemin. "Ne baissez pas les bras maintenant", c'est ce que nous demandent les guides alors que nous sommes vraiment chahutés.
Parce que c'est ce que j'ai expérimenté depuis la mi-février, il y a des moments où l'on accueille facilement ce qui se vit, puis d'autres où c'est plus compliqué, où ça coince... Je vous invite dans l'article suivant à être en paix avec le fait de ne pas l'être.
Et tout dernièrement, j'ai rédigé un article sur l'importance de la réconciliation avec l'enfant que nous avons été : cet enfant Lumière sur lequel nous pouvons avoir de nombreuses croyances erronées. Je vous y partage un rêve que j'ai fait et qui m'a beaucoup apporté. Je sens que la petite fille que j'ai été, longtemps qualifiée de trop sensible, me soutient également pleinement aujourd'hui sur mon chemin de vie.
Et début février, j'avais eu l'élan de vous partager à nouveau le très beau texte de Khalil Gibran sur les enfants, justement : Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même.